Organisations
Une nouvelle direction générale à Bercy pour mieux aider les entreprises
Un décret du 15 septembre formalise le projet présenté au comité technique d'administration centrale début juillet, visant à transformer la DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services) en DGE (Direction générale des entreprises).
Au-delà du changement de dénomination de cette direction qui compte autour de 1 400 agents, le directeur général de la DGCIS (qui est désormais le directeur des la DGE) indique que « cette réforme va permettre de rendre plus lisible l'action du gouvernement vis-à-vis des entreprises mais également d'améliorer l'efficacité de l'administration ».
Il est vrai que cette réforme initiée par Arnaud Montebourg avait, semble-t-il, pour but (plus ou moins avoué) de donner plus de poids à la direction du secteur face à l'influence de la Direction du Trésor.
Rôle renforcé
La DGE va ainsi se trouver d'une certaine manière renforcée et devrait jouer un rôle plus important dans « la définition, la mise en œuvre ey l'évaluation des politiques de compétitivité, d'innovation, d'accompagnement des mutations économiques, de développement de la compétitivité internationale des entreprises et d'attractivité du territoire français », précise le décret.
La nouvelle DGE doit également « proposer toutes mesures concourant au développent de la recherche, de l'innovation dans les entreprises, notamment en matière de recherche partenariale, en liaison avec le ministère chargé de la recherche et les établissements publics compétents.
Elle doit élaborer enfin de mettre en œuvre et évaluer les politiques de l'État dans les domaines de l'industrie et des filières industrielles, de l'économie numérique, du commerce, notamment en matière d'aménagement commercial, de l'artisanat, du tourisme, des services aux entreprises et aux personnes et des professions libérales ».
La DGE devrait également être dotée d'un bureau des retructurations d'entreprises, d'un bureau des simplifications, d'un bureau de la réindustrialisation... Bref, selon le directeur général de cette « nouvelle » direction, « être capable d'aider les entreprises lorsqu'elles se retrusturent ou rencontrent des difficultés et doper notre tissu d'entreprises ».
Les DIRECCTE seront les relais de proximité et encouragées à encore davantage aller « à la rencontre des entreprises » et des collectivités territoriales.