Il y a plus de quatre années, l’analyse stratégique du marché de l’administration civile avait permis de déterminer que le marché de la santé devait permettre de se développer. Une équipe commerciale fut alors recrutée et l’équipe santé renforcée. Ces efforts conduirent au gain de l’AP-HP, puis des CHU de Strasbourg et Rennes. Le succès était au rendez-vous.

Hélas, des erreurs de management et une mauvaise gestion de la relation avec le partenaire Médasys ont conduit à la résiliation du marché AP-HP, puis à mettre en péril les projets Rennes et Strasbourg. Après le succès, les échecs : les appels d’offres furent perdus les uns après les autres. Dès lors, la question de la pérennité de l’activité santé se posait. D’autre part, les difficultés rencontrées dans l’exécution des contrats faisaient que cette activité devenait à risques pour Thales.

L’intérêt manifesté par Medasys pour notre activité santé lors des négociations qui avaient pour objectif de traiter le contentieux entre nos deux sociétés, a été une véritable aubaine.

• La CFE-CGC approuve cette opération, car elle permet d’éliminer un risque important et de pérenniser les emplois pour les quatorze salariés " survivants " de cette activité.
• La CFE-CGC désapprouve ce projet, car elle oblige plusieurs des salariés, qui avaient fait confiance en Thales en y entrant, à partir dans une société où ils ne veulent pas aller.