200 cadres du CHU de Nantes en grève depuis 2 mois
Nous sommes en 2000. Elle s’appelle Juliette Aiffaux. Elle compte trente-cinq printemps.
Nous sommes en 2000. Elle s’appelle Juliette Aiffaux. Elle compte trente-cinq printemps.
Au lendemain du conflit sur les retraites et à la lumière de la révolution engagée en Tunisie, il paraît utile de revenir sur la place actuelle des syndicats.
Au milieu des années 1980, J. Welch, PDG de General Electric, avait déclaré : « Nous devons traverser les syndicats comme nous traversons maintenant les frontières ».
La chambre sociale de la Cour de Cassation a rendu un arrêt particulièrement protecteur du droit de grève, en ayant une lecture extensive de l’article L.1251-10 du Code du Travail. Cet article interdit de recourir au travail temporaire « pour remplacer un salarié dont le contrat est suspendu à la suite d’un conflit collectif de travail ».
Le mouvement de grève baptisé « centres morts », lancé par les syndicats de l'AFPA pour le 7 avril, s'est traduit par un taux de grévistes de 29,9 % sur 22 régions. La direction précise que « plus de deux tiers des grévistes ont fait grève sur une durée inférieure à une demi-journée de travail ».
Depuis notre licenciement, il y a 51 mois de cela, nous nous battons contre le cynisme de notre ancien employeur, Generali, au nom de valeurs que nous partageons tous dans l’épreuve que nous vivons.
Le 3 mars 2011, répondant à l’appel de la CFE-CGC, plus de 800 salariés ont manifesté devant le siège de Thales, à Neuilly. Les salariés de Thales Services, à l’origine de ce mouvement, ont été rejoints par des salariés d’autres entités du groupe, solidaires ou également insatisfaits de leur politique salariale et de la dégradation du dialogue social.
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