Suite à l'aggravation du mouvement de grève sur le principal site de STMicroelectronics en France, le site de ST Crolles est complétement bloqué depuis ce matin 7 heures, ce qui est une première historique.
C'est bien une base de données économiques et sociales (BDES) que la loi impose et non une base documentaire. Voici à quoi ressemble la « BDES » d'un grand groupe composé de 3 sociétés.
Suite à un nouvel écroulement de la prime d'intéressement à STMicroelectronics, désormais réduite à peau de chagrin (soit environ 500 euros pour les plus bas salaire), des salariés de STMicroelectronics ont débrayé de manière spontanée à déjà trois reprises à Crolles (mercredi soir, jeudi matin, jeudi soir etc.).
Lundi 17 novembre 2014, une délégation intersyndicale CAD-ST, CFDT et CGT a rencontré à Bercy des représentants du Ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, ainsi que ceux du Ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
La direction de STMicroelectronics a annoncé ce matin aux représentants du personnel français un plan de départs volontaires de 150 postes.
Ce plan se fera sans départs forcés. Il cible uniquement la partie numérique, dite « solutions de traitements embarqués (EPS) », à l'exclusion du groupe « mémoires et microcontrôleurs (MMS) » qui n'est pas concerné.
Chez STMicroelectronics, la convocation du comité d’établissement de Grenoble du 11 août dernier a été signée, au nom de la direction, par le responsable syndical UNSA. Dans cette convocation, la personne ayant pouvoir de direction se convoque ainsi elle-même comme représentant syndical UNSA au comité d'établissement !
Un élément qui s'inscrit dans un cadre plus global.
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