Participatif
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13 / 04 / 2012 | 47 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Syndex, une nouvelle SCOP qui ne découvre pas la démocratie interne

Pas besoin d’être une SCOP pour permettre aux salariés de participer aux décisions de l’entreprise. Depuis sa création en 1971, c'est avec le statut de SA que le cabinet Syndex, spécialisée dans l’assistance aux élus des CE et des CHSCT, cultive un mode de fonctionnement participatif.

Les salariés (400) de chacun des 17 groupes opérationnels qui forment Syndex élisent tous les 3 ans leurs responsables. Tous les mois, des réunions de groupes sont organisées pour échanger sur l’activité, le métier et certaines décisions à prendre. C’est notamment lors de ces réunions que sont votés les budgets. Le comité de direction est aussi élu sur son projet triennal.

Mais l'excès de participatif a conduit à une crise de la gouvernance. Il a alors fallu rappeler une règle essentielle : on ne discute plus une décision qui est prise.

La SA est maintenant une SCOP depuis le 30 novembre 2011. Syndex devient ainsi le premier cabinet d’experts comptables à se prévaloir de ce statut qui lui permet de mutualiser une bonne partie des excédents de gestion annuels.

  • Retrouvez sur abonnement l’interview de Jean-Paul Raillard, le directeur général, sur les modalités du participatif et les avantages du statut SCOP pour cette nouvelle coopérative, historiquement proche de la CFDT.
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