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Sommet social à Göteborg : dernière chance pour la solidarité
Notre attention est fixée sur Göteborg et ses éventuelles mesures attendues à l’issue de ce sommet social qui vise à « promouvoir des emplois et une croissance équitables pour tous ». Présenté comme l'une des dernières chances pour l’Union européenne de répondre « au ressentiment populaire à son égard », le socle européen des droits sociaux, prétendue avancée vers une Europe du « triple A social », ne parvient pas à cacher les contradictions entre les discours et les actes.
Après le Fonds monétaire international, les Nations-Unies préconisent un « new deal » mondial et la fin de l’austérité. Dans son rapport annuel sur le commerce et le développement, la CNUCED suggère de « sortir de l’austérité, d’augmenter les investissements publics en accordant une attention aux soins de santé, d'accroître les recettes publiques et de contrôler le capital financier » au niveau mondial.
Or le cycle annuel de coordination de la politique économique (semestre européen) exige toujours des États membres une intensification de leurs politiques d’austérité et de maîtrise des dépenses publiques, privant d’oxygène les économies européennes, comprimant le pouvoir d’achat des citoyens et affectant indubitablement l’accroissement des inégalités.
La récente campagne menée par la France en faveur d’une révision de la directive sur le détachement des travailleurs, accusée de mettre en place un dumping social, semble en contradiction avec la logique réformiste du marché du travail orientée vers une flexibilisation à outrance et un abaissement du coût du travail. Dans le même temps, d’autres gouvernements organisent sciemment « une concurrence effrénée aux mini-emplois » prétendument utile à la relance d’une économie qui laisse pourtant les travailleurs sans protection sociale et en potentielle situation de pauvreté.
Pour La Solidarité-PLS, qui se mobilise depuis sa création pour défendre et consolider le modèle social européen, demande à l’ensemble des acteurs politiques européens de se saisir de Göteborg pour poser de vrais choix sociétaux innovants et inclusifs. Dernière chance !
Solidairement vôtres,
Françoise Kemajou et Denis Stokkink
Télex Pour La Solidarité, novembre 2017.
Après le Fonds monétaire international, les Nations-Unies préconisent un « new deal » mondial et la fin de l’austérité. Dans son rapport annuel sur le commerce et le développement, la CNUCED suggère de « sortir de l’austérité, d’augmenter les investissements publics en accordant une attention aux soins de santé, d'accroître les recettes publiques et de contrôler le capital financier » au niveau mondial.
Or le cycle annuel de coordination de la politique économique (semestre européen) exige toujours des États membres une intensification de leurs politiques d’austérité et de maîtrise des dépenses publiques, privant d’oxygène les économies européennes, comprimant le pouvoir d’achat des citoyens et affectant indubitablement l’accroissement des inégalités.
La récente campagne menée par la France en faveur d’une révision de la directive sur le détachement des travailleurs, accusée de mettre en place un dumping social, semble en contradiction avec la logique réformiste du marché du travail orientée vers une flexibilisation à outrance et un abaissement du coût du travail. Dans le même temps, d’autres gouvernements organisent sciemment « une concurrence effrénée aux mini-emplois » prétendument utile à la relance d’une économie qui laisse pourtant les travailleurs sans protection sociale et en potentielle situation de pauvreté.
Pour La Solidarité-PLS, qui se mobilise depuis sa création pour défendre et consolider le modèle social européen, demande à l’ensemble des acteurs politiques européens de se saisir de Göteborg pour poser de vrais choix sociétaux innovants et inclusifs. Dernière chance !
Solidairement vôtres,
Françoise Kemajou et Denis Stokkink
Télex Pour La Solidarité, novembre 2017.
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