Fin décembre 2010, Safran a lancé une procédure d’information relative à un projet de mise en place d’une « direction Safran composites », dans ses sociétés au niveau des CCE et CE.

Aujourd’hui, la création de cette direction est effective.

La création d’une entité « composites » dans le groupe Safran aujourd’hui est une vieille histoire qui a débuté dans ce qu’était Snecma jusqu’en 2000, une entreprise avec des filiales.    

• C’est dès le début des années 1990 que la décision de créer une entité a été prise. Elle portait le nom de « CCIC » (centre de compétences industrielles en composites), avec quatre départements (LX, YX, YKOX et CLX), un responsable avait été désigné, Jean-Paul Louis, un bâtiment neuf (bâtiment 41) construit à cet effet. 

Puis, patatras ! Début 1996, tout a été brutalement arrêté par le PDG d’alors, Bernard Dufour. Les composites ont donc été transférés, « aussitôt dit, aussitôt fait » dans la filiale Snecma Hispano Le Havre de l’époque, aujourd’hui Aircelle. Cela a causé une très grande surprise pour tous les acteurs engagés dans cette aventure.

Aujourd’hui, le même groupe (hier Snecma, aujourd’hui Safran) reprend le dossier composites. Espérons que cette fois-ci, ce soit la bonne.

Les arguments mis en avant par Safran pour la création de cette direction ne manquent ni de pertinences ni de logique. Car, comment imaginer qu’un groupe industriel du niveau de celui du Safran, où le gain en masse est une exigence, peut-il ne pas disposer d’un outil dans un domaine où les produits du groupe disposent de ce potentiel ?

• L'effectif cible de cette direction est de 50 postes à l’horizon fin 2013. 

C’est sur l’aspect « dimensionnement/localisation » que le syndicat Unsa Safran entend exprimer sa position.