Dans un marché mondial en hausse de 4,1 %, Renault progresse de 4,7 % en volume. Renault gagne des parts de marché en Europe (+1 %) dans un marché lui-même en croissance.

C’est une situation très différente des années passées puisque c’est l’Europe qui compense la chute des émergents.

Elle démontre l’intérêt de pérenniser l’assise européenne de Renault et de préserver sa base en France.

C’est aussi grâce à son plan produit tiré par les Clio4, Captur, Sandero et Duster que le groupe Renault amplifie ses positions commerciales.

La CFDT voit des signes encourageants :

• confirmation des bons niveaux de vente des Clio4, Captur, Duster et Sandero et de la première place confortée en VU avec des volumes en hausse ;
• données nouvelles : le gain part de marché en Europe, dont la France.

Cette performance ne peut qu’aider les usines européennes du groupe à mieux fonctionner.

Les résultats financiers mettent en évidence une progression de la marge opérationnelle (MOP), tirée par une progression forte de la MOP automobile seule à 348 millions d’euros.

Une grande partie du gain a été réalisée grâce aux réductions de coûts (optimisation des coûts véhicule et réduction des frais fixes) : c’est l’effort des salariés et des fournisseurs qui est ici mis en valeur.

C’est aussi grâce au renforcement de l’alliance avec Nissan que la performance opérationnelle progresse.

Enfin, ces bons résultats sont également dus à un bon niveau de performance de RCI, qui réalise le financement des ventes automobile.

Pour la CFDT, la compétitivité passe par :

• un plan produit toujours plus robuste et soutenu par un niveau de recherche et d’investissement élevé ;
• l’adhésion et la motivation de son personnel.

L’accord de « compétitivité » de mars 2013, signé par la CFDT, est contributeur dans les résultats. On en récolte les premiers fruits aujourd’hui.

La CFDT Renault proposait déjà en 2012 dans son livre Renault en danger, les pistes d’action suivantes :

• redonner un élan à la marque Renault dans un renouvellement de gamme plus dynamique ;
• investir dans les sites industriels et adapter les capacités en Europe en s’appuyant sur les forces et les compétences de la filière automobile et de son implantation ;
• préserver le potentiel et les fortes compétences en recherche et développement ;
• s’appuyer sur une alliance Renault-Nissan renforcée et qui profite aux 2 constructeurs.

La CFDT estime que ces résultats tangibles doivent se traduire en reconnaissance des efforts des salariés. La performance financière et économique doit aller de pair avec une performance sociale en termes :

• d’emploi,
• de conditions de travail,
• de rémunération.

La CFDT porte le fait que la performance sociale n’est pas dissociable ni incompatible avec la performance industrielle : nous pensons que le système a atteint sa tension limite et que la phase suivante doit davantage répondre à ces préoccupations.