La retraite progressive permet aux assurés des régimes de base (salariés du régime général, salariés agricoles, artisans et commerçants) de poursuivre leur activité à temps partiel, tout en percevant une fraction de leur retraite.
Elle vise à favoriser la transition entre l’emploi et la retraite et permet aux bénéficiaires de continuer dans le même temps à cotiser pour leur retraite afin d’en améliorer son montant quand ils décideront de cesser définitivement leur activité.
Le décret n° 2014-1513 du 16 décembre 2014 modifie les modalités relatives au recours et au calcul de la retraite progressive à compter du 1er janvier 2015.
En vue de développer le recours à ce dispositif, l’âge minimal du droit à la retraite progressive est ouvert à partir de 60 ans (et plus à partir de 62 ans).
Le barème qui définit la fraction de la pension servie en fonction de la quotité travaillée (pour les salariés) ou en fonction de la diminution du revenu professionnel (pour les non-salariés) est modifié.
La fraction de pension de vieillesse servie en application est égale à la différence entre 100 % et la quotité de travail à temps partiel par rapport à la durée du travail à temps complet dans l’entreprise, sans que la quotité de travail à temps partiel ne puisse être inférieure à 40 % et supérieure à 80 %. Par exemple, pour un travail à temps partiel à 60 %, l’assuré percevra 40 % de sa retraite. Pour la détermination de la durée minimale d’assurance requise pour bénéficier de la retraite progressive, la durée d’assurance effectuée dans l’ensemble des régimes obligatoires est prise en compte.