C’est dans le cadre d’un groupe de travail du Cercle des DRH que l’idée d’une charte éthique des pratiques professionnelles est née. Les grands principes d’une pratique éthique des DRH, qui ont été soumis et débattus avec les membres d’autres associations, comme l’ANDRH, Entreprise & personnel ou encore Personnel association.

Au moment d’une réorganisation par exemple, le DRH ne doit pas se comporter comme un simple exécutant de directives radicales qui ne lui paraissent pas avoir été suffisamment débattues, notamment sous l’angle de leur impact social.

Pas facile pour un jeune DRH. Surtout quand des écoles de commerce s’emploient à faire croire que le DRH doit se considérer comme un « business partner ».

« La respectabilité et l’importance de la fonction du DRH ne doit pas se mesurer à l’aune de l’utilité qu’il a vis-à-vis de autres fonctions, mais par rapport à ce qu’il apporte à la globalité des objectifs de l’entreprise. Plutôt que de se gargariser de termes un peu creux, les écoles seraient bien inspirées de renforcer le contenu technique des formations de DRH. Cela contribuerait mieux à la crédibilité de la fonction », estime Christian Sanchez, directeur du développement social de LVMH qui fait le point sur les grands principes de cette charte. 

Retrouvez son interview complète > « Le DRH ne doit pas se considérer comme un “business partner“ au risque de s’éloigner de l’éthique »