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24 / 12 / 2015 | 6 vues
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Pourquoi la fédération de la métallurgie CFDT met les « inters » à part dans son bilan

Publié le 4 décembre dernier, le bilan comptable de la FGMM CFDT continue de faire figurer en annexe les « inters », à savoir ces sortes d'instance de coordination des inters d'entreprise ou des inters de groupe, animées par un délégué syndical central. Les montants de ces « inters » sont donc traités à part et pas intégrés dans les comptes de la fédération. « C'est un choix politique. Soit on répartissait les fonds de ces inters dans autant de lignes comptables que nécessaires, au risque de perdre en traçabilité et en analyse, soit on les traitait à part », explique un responsable de la FGMM.

 

Près de la moitié en déplacements

Dans les groupes où un accord de droit syndical prévoit un versement financier à l'inter, la fédération FGMM s'assure de la bonne utilisation de ces fonds. En 2014, le nombre d'inters recensés a été de 274, dont 44 présentent des compte-rendus financiers. Sur un total de dépenses de 466 000 euros en 2014, 190 000 euros ont été consacrés aux déplacements (voir l'annexe). Ces montants représentent 7,5 % des charges du compte de résultat de la fédération.

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