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Pour l'emploi, des droits nouveaux sont nécessaires : manifestation le 24 mars à Paris
Plus de cinq millions de chômeurs, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté... Les plans sociaux se succèdent, les suppressions d'emplois publics s'accumulent. Le temps partiel imposé et le chômage partiel, les emplois précaires sont présentés comme les seules solutions. Les discours politiques continuent, laissant patrons et banquiers poursuivre la destruction des emplois et la vie quotidienne de nombreuses personnes. Ça suffit ! C'est ce que disent des millions des travailleurs, de chômeurs, de retraités, de jeunes en formation. Ces résistances et ces révoltes doivent converger et se transformer en un espoir de faire fondamentalement changer les choses. Avant comme après les élections, nous avons besoin de mobilisations sociales pour imposer d'autres choix économiques et sociaux.
L'union syndicale Solidaires manifestera ce samedi 24 mars à Paris (rendez-vous à 13h30, place de la Bourse) avec des représentants d'entreprise en lutte (PSA, Virgin, Total...) et des associations de chômeurs.
Des dizaines de milliers d'emplois publics ont été supprimés ces dernières années : c'est la cohésion sociale, le droit de tous à la santé, à l'éducation, à la sécurité, au transport etc. qui sont attaqués. Les emplois publics sont utiles à tous : il faut faire cesser les suppressions d'emplois et ouvrir de nouveaux recutements de fonctionnaires.
- Des droits nouveaux sont nécessaires : droit de véto dans les comités d'entreprise, extension de l'obligation de création de CE aux entreprises de moins de 50 salariés, création d'un nouveau statut du salarié (applicable à tous et financé par un fonds patronal mutualisé) pour garantir le maintien du salaire entre deux emplois et les foramtions de reconversion.
Nous réaffirmons le droit à l'emploi pour tous. C'est une nécessité économique et sociale qui doit permettre l'amélioration des conditions de vie au travail. Nous refusons le chantage patronal et gouvernemental qui incite à baisser les salaires en échange d'emplois, qui sont ensuite supprimés comme de nombreux exemples l'ont déjà montré.
À travers les licenciements, le chômage complet ou partiel, les plans « sociaux », le temps partiel imposé etc., les patrons imposent une réduction du temps de travail à des millions de salariés, mais en le leur faisant payer. La solution est la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires, sans perte de salaire.
Il faut une répartition différente des richesses que nous produisons : il y en a assez de la confiscation par une minorité de ce que produit l'immense majorité que l'on rejette vers la précarité, le chômage, l'exclusion, au gré des besoins patronaux.