Organisations
Pôle emploi : les syndicats réclament un plan d’urgence sur les conditions de travail
Alors que les salariés de Pole Emploi n'arrivent plus à faire face à l'afflux des chômeurs, Le Monde annonce que 320 000 seront pris en charge par des sous-traitants. BPI, Adecco ou Ingeus sont sur les rangs.
Entre la fusion ANPE / Assedic et la crise, les salariés de pôle emploi saturent. Au point que les syndicats réclament un plan d’urgence sur les conditions de travail. Une expertise CHSCT rendue en région Rhône Alpes parle « d’évolution à marche forcée et d’une problématique forte de conditions de travail et de santé du personnel" qui engage la responsabilité de l’employeur. "La mise en œuvre en mode dégradé, non stabilisé de l’organisation, l’écart considérable entre le prescrit et le réel, les écarts gigantesques du fait de la hausse du chômage, génèrent une perte de confiance, un problème d’adhésion quant à la nouvelle organisation, une perte d’efficacité et des tensions psychiques », souligne le rapport. La direction parle de "propagandisme syndical" rapporte le SNU.
Le SNU souligne qu'une "expertise a été votée en séance du 29 juin 2009 visant à établir les conséquences de la mise en œuvre des sites mixtes sur « la sécurité des biens et des personnes et les risques psychosociaux engendrés »". Sauf que la direction s'oppose à cette expertise nationale rapporte l'Unsa qui précise que la direction conduit sa propre démarche "qui s’appuie sur un diagnostic qui sera réalisé en automne afin de prévoir les actions à mettre en œuvre en 2010. Il est question d’utiliser un questionnaire et la liste des indicateurs est en cours de construction."
Entre la fusion ANPE / Assedic et la crise, les salariés de pôle emploi saturent. Au point que les syndicats réclament un plan d’urgence sur les conditions de travail. Une expertise CHSCT rendue en région Rhône Alpes parle « d’évolution à marche forcée et d’une problématique forte de conditions de travail et de santé du personnel" qui engage la responsabilité de l’employeur. "La mise en œuvre en mode dégradé, non stabilisé de l’organisation, l’écart considérable entre le prescrit et le réel, les écarts gigantesques du fait de la hausse du chômage, génèrent une perte de confiance, un problème d’adhésion quant à la nouvelle organisation, une perte d’efficacité et des tensions psychiques », souligne le rapport. La direction parle de "propagandisme syndical" rapporte le SNU.
Le SNU souligne qu'une "expertise a été votée en séance du 29 juin 2009 visant à établir les conséquences de la mise en œuvre des sites mixtes sur « la sécurité des biens et des personnes et les risques psychosociaux engendrés »". Sauf que la direction s'oppose à cette expertise nationale rapporte l'Unsa qui précise que la direction conduit sa propre démarche "qui s’appuie sur un diagnostic qui sera réalisé en automne afin de prévoir les actions à mettre en œuvre en 2010. Il est question d’utiliser un questionnaire et la liste des indicateurs est en cours de construction."
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