Organisations
Une deuxième RCC dans le groupe Schaeffler : pas question que les salariés servent de variable d'ajustement
Alors que le groupe Schaeffler a fait connaître son intention de négocier une nouvelle rupture conventionnelle collective (RCC) qui risque de concerner environ 240 personnes (après les près de 200 déjà visés par lors d'une première RCC), notre organisation syndicale refuse que les salariés ne servent de variable d'ajustement et revendique des garanties sur le maintien de l'emploi.
En effet, le 17 juin, le groupe Schaeffer a annoncé en CSEC son intention d’entamer des négociations sur une nouvelle rupture conventionnelle collective pour la seconde fois aux organisations syndicales.
Alors que ces négociations n’ont pas encore débuté, une note de service informant les salariés concernés vient de démontrer le manque de respect envers les instances représentatives du personnel et entrave la qualité du dialogue social qui est pourtant nécessaire et prôné au sein des entreprises.
Revenant à la situation de Schaeffler, suite aux contraintes et exigences imposées aux constructeurs automobiles, ces derniers anticipent l’abandon de la motorisation thermique, beaucoup plus rapidement que prévu. Pour enfoncer le clou, chaque grande ville aspire dorénavant à passer en zone à faible émission. Tout ceci affecte fortement le secteur d’activité de la mécanique dont Schaeffler fait partie, notamment en termes de destruction d’emplois.
Notre syndicat a engagé de nombreuses actions et multiplié les rencontres avec les médias et les salariés pour faire évoluer ce dossier en faveur de ces derniers et surtout obtenir des garanties fermes en termes d’activité sur les sites d’Haguenau et Chevilly.
La fédération et son syndicat :
- dénoncent la baisse des effectifs, qui ne peuvent en aucun cas devenir la seule variable d’ajustement permettant d’assurer la pérennité de l’entreprise. La formation des salariés et la transmission des compétences doivent aussi être au cœur de cette négociation ;
- et demandent au groupe Schaeffler de fermement s'engager à maintenir l’emploi en France, à développer des lignes de productions axées sur des produits d’avenir et à faire cesser les futures délocalisations des produits en cours de développement.