Organisations
Prometéa, l'organisme de formation résolument expert et engagé du Groupe Alpha et d’Atlantes
Un tiers des élus exerceraient leur droit à formation, les deux-tiers restants ne le faisant pas par manque de temps ou par méconnaissance de leurs droits*. Ce constat issu d’une enquête menée en 2021 par Atlantes Avocats et Secafi auprès de 700 élus de CSE est venu conforter les retours d’expérience de leurs juristes et experts intervenus en tant que formateurs auprès des représentants des salariés.
« Depuis plusieurs années, les élus sont confrontés à une multitude de problématiques dans l’exercice de leur mandat, dans le privé comme dans la fonction publique, commente Nicolas Ait Cheikh, consultant Secafi et formateur Prometéa, qui se sont fortement amplifiées au fil des nombreuses réformes du code du travail. En tant qu’experts et formateurs aux côtés des élus, nous observons au quotidien cette évolution forte de leurs missions de représentation, qui les oblige à gérer de plus en plus de sujets complexes dans tous domaines, à s’ouvrir à de nouveaux enjeux, à être polyvalents. » Dans un tel cadre, réunir les compétences des deux structures historiques de formation – un cabinet d’expertise et un cabinet d’avocats –, chacun spécialisé dans la défense et l’accompagnement des salariés, a fait très rapidement sens, « d’autant plus, complète Nicolas Ait Cheikh, dans cette période où l’on constate l’appauvrissement des moyens dévolus aux représentants du personnel ! »
Le postulat selon lequel la formation renforcée des élus est le levier essentiel de la prise en mains de leurs prérogatives est partagé par tous les observateurs du dialogue social en France. Au-delà, Atlantes Avocats et Secafi ont toujours été convaincus que, pour que le dialogue social soit bon, il est indispensable que l’accès aux connaissances et au savoir soit équilibré, bien plus que cela ne l’est aujourd’hui, entre les directions et les représentants des salariés, avec la même richesse et qualité de formation. Tel a été le point de départ de la création de Prometéa, organisme de formation né le 3 avril dernier et s’appuyant sur une équipe de 10 permanents pour faire intervenir la centaine de formateurs issus des deux cabinets. « En croisant nos compétences complémentaires, constate Maxence Defrance, juriste Atlantes et formateur Prometéa, nous voulons aller bien plus loin dans l’apport de contenus et de formats de formation, au-delà de ce que nos deux cabinets réalisaient auparavant. Nous mutualisons nos connaissances du fonctionnement des instances, nos retours d’expérience, nos expertises, nos énergies ! » Et ce, en vue de donner des outils, du matériel, de la méthode aux représentants du personnel et de leur proposer des formations sur-mesure, des « formactions » sans cesse renouvelées, adaptées à leur réalité quotidienne. « Quand un élu entre dans une de nos formations et quand il en sort, il ne doit plus être le même ! Nous voulons provoquer un changement, accompagner les représentants du personnel dans l’acceptation complète de leurs droits à formation pour qu’ils s’en saisissent, qu’ils embarquent pleinement toutes leurs prérogatives d’élus et qu’ils améliorent leurs pratiques professionnelles au quotidien dans l’intérêt permanent des salariés », témoigne Nicolas Ait Cheikh.
« Nos formations, résolument pratiques, complète Maxence Defrance, reposent sur un panel de situations et de méthodes pédagogiques expérimentées en entreprise en tant qu’experts Secafi et avocats Atlantes. Nous sommes particulièrement attentifs à la notion de diversification dans les thèmes de formation pour, certes, coller à leur réalité, mais aussi pour les accompagner dans leurs postures, leur communication, le travail collectif ou encore l’utilisation des outils digitaux. » Cette reconquête de l’outil formation par l’élu est d’autant plus essentielle que, sur un mandat de quatre ans, ce dernier ne dispose que de dix jours légaux de formation. « La formation dispensée doit être la plus opérationnelle et utile possible pour l’élu et, au final, pour les salariés qu’il représente. C’est notre ligne de conduite, atteste Nicolas Ait Cheikh. D’où la notion de parcours de formation, en prise directe avec le parcours de l’élu pour identifier l’indispensable tout du long de son mandat. « Nous veillons à constamment nous adapter, à proposer des modules collés aux spécificités du terrain, aux réalités du dialogue social dans l’entreprise, complète Maxence Defrance, à rendre les élus acteurs de notre parcours de formation pour qu’ils puissent, ensuite, s’inscrire dans cette dynamique d’être acteurs et pilotes dans leur propre entreprise. » D’où, également, l’impérieuse nécessité, au-delà des jours légaux de formation, de proposer des sessions pour les élus de proximité et de définir des temps de formation complémentaires. Par ailleurs, en ce temps de renouvellement des mandats, il n’est pas inutile de souligner que, comme le rappelle Nicolas Ait Cheikh, « la préparation des élections professionnelles doit être l’occasion, au travers de la (re)négociation des accords de dialogue social, d’inscrire la thématique de formation dans les impératifs pour le nouveau CSE, en pensant, par exemple, à créer des traits d’union entre les anciens et les nouveaux élus, central et de proximité, à aller au-delà des jours légaux de formation, à penser autrement le droit à formation sur les sujets de santé, sécurité et conditions de travail ou encore à étendre les formations sur le rôle économique du CSE aux suppléants… » Car tout est possible dès lors que cela a été prévu dans l’accord de dialogue social. Faites de la formation un incontournable de votre futur mandat !
*Enquête sur les pratiques de formation auprès de 700 élus de CSE, Atlantes Avocats / Secafi, 2021.