Aujourd’hui, on gagne encore en espérance de vie mais de vie en mauvaise santé. Culturellement, la France a tout misé (plus de 200 milliards par an) sur le soin avec depuis plus de 70 ans de grands succès sur les traitements des maladies aiguës. Mais elle n’a rien fait (ou si peu) sur la prévention.
 

Or, nous assistons à une hausse des maladies chroniques (près de 15 millions de personnes) et à une crise des métiers du soin (les postes ouverts à l'hôpital ne sont pas tous remplis). Alors, oui, la prévention devient une urgence.
 

La première rencontre pour la politique de prévention s'est déroulée à Paris, le 25 septembre, co-présidée par deux députés, Agnès Firmin et Cyrille Isaac-Sibille, avec Frédéric Bizard, Sophie Dartevelle, Dominique Dallay, Nicolas Leblanc, la DREES, Christelle Chapteuil, Soizic Courcier, Pascal Douek, Luc Ginot, VYV et GSK.

3 grands enseignements

1. Se doter d’une institution de prévention qui organise, décloisonne et donne une vision globale et un objectif précis des résultats. Trop d’actions de prévention sans mesure, ni cohérence. La coordination passera par les données.
 

2. Former tous les professionnels de la santé à la prévention ainsi que les enseignants.
 

3. Classer le parcours de prévention par priorité à chaque âge de la vie plutôt que le parcours de soin et rendre les individus autonomes.