Le contentieux porté devant le Tribunal de Grande Instance,  d'une actualité brulante dépasse tres largement les seuls enjeux d'Oracle France et interroge l'ensemble de la sphere économique.

Les collaborateurs d'Oracle doivent ils supporter, par une minoration de leur rémunération variable, les ambitions démesurées de croissance de l'activité revées par l'éditeur tous secteurs confondus ?

En toute loyauté, les normes de fixation d'objectifs doivent pourtant être raisonnables et atteignables.

• Force est pourtant de constater que certains groupes risquent de payer un tribu considérable à ces ambitions avec des taux d'atteinte de seulement 30 à 50% de leurs objectifs - et de leur variable.

Il aura suffi au comité d'Entreprise d'examiner les taux de distributions passés pour voir combien certains services, pourtant mis en avant pour leur professionnalisme dans le développement, se trouvent régulièrement bien en deça du budget bien élévé qui leur ont été imposé.

• Une première décision de justice avait contraint l'éditeur a ramener dans le champ de la négociation annuelle la partie rémunération variable, et à maintenir dans l'intervalle des avances mensuelles de variable à 100%.

C'est la volonté affichée de maintenir coute que coute à l'identique l'ensemble des objectifs, meme dans les secteurs les plus difficules, combiné au lancement des  reprises d'avance qui a mis le feu aux poudres...

Le TGI a accepté de recevoir la requete du CE et des Organisations Syndicales pour une assignation à jour fixe, visant, entre autres, à faire reconnaitre le caractère manifestement irréaliste des objectifs fixés à ses cadres.

A Suivre...