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16 / 07 / 2015 | 42 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Open syndicalisme chez Hill Rom

« En 2002, la direction Europe a fait le choix stratégique de privilégier le développement de lits haut de gamme en partant du principe que les hôpitaux des marchés français et allemand en avaient les moyens. Nous étions alors avant la crise mais, confortés par les arguments de notre expert au CE (Secafi), nous n’avons pourtant pas cru à cette orientation. Nous considérions qu’il était plus important de développer un modèle à bas prix qui puisse irriguer tous les marchés en Europe, comme ailleurs. Des militants CGT en poste à la recherche et développement ont alors planché, en plus de leur travail, sur un projet de lit à bas prix. Nous avons mené ce projet en toute discrétion. En 2005, quand la direction nous a annoncé l’échec de sa stratégie tout en affirmant qu’il était trop tard pour développer un lit adapté aux besoins du marché, nous avons sorti du chapeau le lit que nous avions conçu. Le projet a été validé et mis en production. Depuis, ce lit est la vache à lait de l’entreprise », Johann Botuha, secrétaire CGT de Hill Rom, société américaine spécialiste des fournitures de mobiliers pour les hôpitaux, notamment les lits (6 500 salariés dans le monde, dont 550 en France).

En 2014, la CGT, le CE et le CHSCT sont parvenus, sans recourir à la grève, à faire en sorte que la direction Europe abandonne un projet de centralisation des fonctions de soutien en Pologne. La suite, dans l'interview de Johann Botuha.

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