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08 / 08 / 2011 | 101 vues
robin carcan / Modérateur Contenu
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Les syndicats de police s'affrontent suite au suicide de Nelly Bardaine

Depuis le suicide début juillet, à Villeneuve-Loubet (06), d'une policière de 39 ans, les syndicats d'en bas s'étripent avec ceux d'en haut. Unité SGP-Police (FO) a envoyé le 4 août un courrier cinglant au Syndicat des commissaires de la police nationale (majoritaire), missive qui fait des vagues dans la maison poulaga. Les propos de la secrétaire générale du SCPN, Sylvie Feucher, tenus dans Nice Matin jeudi dernier ont mis le feu aux poudres : « Ce qui arrive à Cagnes, c'est une sorte de terrorisme syndical ». Une allusion à l'intersyndicale Unsa, Unité SGP Police et Alliance, lancée pour s'opposer au maintien du commissaire de l'unité de Cagnes-sur-Mer dans laquelle Nelly Bardaine était affectée.

Officiers lésés, commissaires zélés

Dans la lettre expliquant son geste, la jeune gardienne de la paix avait en effet explicitement cité le chef du commissariat de police, muté depuis le drame. L'enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a conclu à son absence de responsabilité. Mais plusieurs syndicats de police (dont le SNOP) ne goûtent toujours pas cette façon de voir les choses. Le syndicat des officiers rappelle qu'en cas d’échec ou de faute, la responsabilité est trop souvent à rechercher au sein de la hiérarchie intermédiaire. Selon lui, il faut voir dans les dysfonctionnement de service des dégâts collatéraux de la culture du résultat en vigueur depuis 2009 et dont les commissaires de police ont été « des acteurs particulièrement zélés ».

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