Organisations
Le syndicalisme de services rime avec mutualisation intersyndicale et plus si affinités
L’Association des journalistes de l’information sociale (AJIS) organisait le 2 juillet une table ronde sur la représentativité syndicale en présence des représentants de la CFTC, la CGE-CGC, de l’Unsa et de SUD qui n’ont pas manqué de s’interroger sur l’interprétation de la position commune. Et Annick Coupé d’y voir « des sources de contentieux. » Mais d’un autre côté, voilà des représentants en phase avec Alain Olive, le secrétaire général de l’Unsa, quand il concède que « la loi nous oblige à bouger et ça c’est plutôt bien. »
« Le développement d’une offre de services aux adhérents sous-entend une mutualisation entre les syndicats afin de supporter les investissements », Bernard Van Craeynest - CFE-CGC.
Il s’agit de passer à la vitesse supérieure pour développer un syndicalisme d’adhésion du terrain tout en ne perdant pas le ressort revendicatif. Le syndicalisme de services se trouve être un nouveau terrain que chacun entend explorer pour fidéliser des adhérents au-delà des périodes de tensions sociales collectives ou individuelles. « Le développement d’une offre de services aux adhérents sous-entend une mutualisation entre les syndicats afin de supporter les investissements », a expliqué Bernard Van Craeynest, le président de la CFE-CGC. Tandis que de son côté, Jacques Voisin, le président de la CFTC estime que « les syndicats ont trop longtemps sous-traités une grande partie des services potentiels à des organismes paritaires ». Et ce dernier d’ajouter, « il faut reprendre la main pour donner plus de visibilité à nos actions. »
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Le syndicalisme et la solidarité représentativité syndicale