Le 1er décembre, les téléconseillers posent leur casque
Le 1er décembre prochain, jour de l’augmentation automatique du SMIC, les 65 000 salariés des centres d’appels prestataires sont appelés, par l’intersyndicale CFDT/SUD/CGT, à se mobiliser contre les mauvaises conditions de vie et de travail qu’ils subissent, et pour de meilleurs salaires.
Alors que les entreprises de ce secteur ont enregistré en 2010 (et que 2011 s’annonce sur la même lignée) une hausse de leur chiffre d’affaires de 6,6 % (pour atteindre 2,04 milliards d’euros), les salariés stagnent au niveau du SMIC.
Le dernier accord salaire signé au niveau de la branche (par la CFTC, FO et la CFE-CGC) ne permettra pas vraiment de modifier cet état de fait et ne permettra pas un réel rattrapage des 3 dernières années de quasi-gel des rémunérations qu’a connu cette branche, alors que dans le même temps, le SMIC a dépassé, pas ses augmentations successives, les 5 premiers niveaux de la grille salariale.
Outre les salaires qui permettent tout juste de survivre, ce salariés sont confrontés au contrôle, en continu, de leurs temps de production dans une chasse aux « temps-morts » effrénée qui va jusqu’à limiter, voir interdire, toutes pauses pour aller aux toilettes ou se désaltérer. À l’inverse, un salarié peut se voir imposer une coupure de 3 heures non-rémunérées dans une journée pour tenir compte de la baisse du flux d’activité.
C’est donc contre tout cela, que les organisations syndicales CFDT, SUD et CGT ont décidé, avec l’appui des salariés, d’appeler à une nouvelle journée de mobilisation et d’action le 1er décembre dans l’ensemble des centres d’appels prestataires qui se concrétisera par des débrayages. Cet appel s’intègre parfaitement dans la dynamique d’offensive, menée par 5 organisations syndicales au niveau national, contre les plans d’austérité et de rigueur voulus par le patronat et relayer par le gouvernement et dont le temps fort sera le 13 décembre.
Alors que les entreprises de ce secteur ont enregistré en 2010 (et que 2011 s’annonce sur la même lignée) une hausse de leur chiffre d’affaires de 6,6 % (pour atteindre 2,04 milliards d’euros), les salariés stagnent au niveau du SMIC.
Le dernier accord salaire signé au niveau de la branche (par la CFTC, FO et la CFE-CGC) ne permettra pas vraiment de modifier cet état de fait et ne permettra pas un réel rattrapage des 3 dernières années de quasi-gel des rémunérations qu’a connu cette branche, alors que dans le même temps, le SMIC a dépassé, pas ses augmentations successives, les 5 premiers niveaux de la grille salariale.
Outre les salaires qui permettent tout juste de survivre, ce salariés sont confrontés au contrôle, en continu, de leurs temps de production dans une chasse aux « temps-morts » effrénée qui va jusqu’à limiter, voir interdire, toutes pauses pour aller aux toilettes ou se désaltérer. À l’inverse, un salarié peut se voir imposer une coupure de 3 heures non-rémunérées dans une journée pour tenir compte de la baisse du flux d’activité.
- Dans de telles conditions, il n’est pas rare que certains salariés doivent se faire arrêter par leur médecin. Mais là aussi, certains sont mieux traités que d’autres. Alors que les cadres n’ont pas de jour de carence, les employés, soit la quasi-totalité des salariés, doivent attendre 8 jours avant percevoir un maintien de leur rémunération. Ce traitement différencié et injuste pèse lourdement sur la dégradation de l’état de santé des salariés qui ressortent véritablement épuisés de leur passage dans un centre d’appels.
C’est donc contre tout cela, que les organisations syndicales CFDT, SUD et CGT ont décidé, avec l’appui des salariés, d’appeler à une nouvelle journée de mobilisation et d’action le 1er décembre dans l’ensemble des centres d’appels prestataires qui se concrétisera par des débrayages. Cet appel s’intègre parfaitement dans la dynamique d’offensive, menée par 5 organisations syndicales au niveau national, contre les plans d’austérité et de rigueur voulus par le patronat et relayer par le gouvernement et dont le temps fort sera le 13 décembre.
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