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23 / 09 / 2008 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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La Poste : les syndicats s’agitent contre l’ouverture de capital

Pétitions, comité de mobilisation, appel à référendum d’initiative populaire, ça bouge dans tous les sens à La Poste pour mettre l’usager alias le « client » dans la boucle pour manifester son opposition au changement de statut.

Mais encore faut-il d’abord s’assurer du soutien des salariés avec le mouvement de grève unitaire d’aujourd’hui. L’emploi est dans la balance pour mobiliser sur les risques d’une ouverture de capital. FO Com affirme que l’objectif vise à diminuer le ratio entre le chiffre d’affaires et la masse salariale qui est de 77% à La Poste contre désormais 17% chez France Télécom en société anonyme depuis 1996.

Un point de comparaison que l’intersyndicale ne se prive pas d’utiliser à l’heure où la CGT, la CFDT, la CFE-CGC et SUD de France Télécom appellent à une mobilisation le 7 octobre sur l’emploi et les salaires. « Il n’y aura pas à La Poste de départs anticipés en retraite comme à France Télécom : pas assez d’argent pour cela » , annonce FO Com qui précise que depuis le changement de statut de l’opérateur, « la majorité des fonctionnaires a connu des avancements de carrières limités et de lourdes reconversions professionnelle. »

Sur le terrain de l’ouverture à la concurrence en 2011, l’intersyndicale avance que toutes les prestations y sont déjà exposées à l’exception des envois de moins de 50 grammes. Là n’est pas le terrain le plus rentable. Adrexo, filiale du groupe Spir Communication, qui avait lancé en 2007 une filiale destinée à concurrencer La Poste sur les envois de moins de 50 grammes a jeté l’éponge en février 2008. Le report de 2 ans de l’ouverture à la concurrence sur le courrier ordinaire du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2011 n’explique qu'en partie cette subite marche arrière. En Allemagnen les concurrents de la Deutsche Post sur le courrier ne sont en effet pas au mieux

 La commission express, composée de parlementaires, d'Èlus locaux, de personnalitÈs qualifiÈes, ainsi que de reprÈsentants des organisations syndicales de La Poste et de l'Etat, lancÈe par l’ElysÈe a jusqu’au 30 novembre pour "évaluer l'impact sur La Poste du contexte concurrentiel propre à chacun de ses métiers en France et en Europe."






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