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La GPEC de France Télécom avorte sur les fins de carrière
Le 12 septembre, la direction de France Télécom a unilatéralement suspendu la négociation de la GPEC, débutée en février, au motif « que les conditions n'étaient pas réunies pour obtenir un accord. »
C'est principalement sur la question de la prise en charge des fins de carrières que cela bloque. Jusqu'en 2007, France Télécom a financé de véritables préretraites baptisées Congés de Fin de Carrière (CFC) pour un coût annuel de 800 millions d'euros. Le prix a payer pour accompagner le changement de statut de l'entreprise publique devenue SA en 1996.
C'est désormais du temps partiel aménagé qui se trouve proposé aux salariés : 3 ans de travail à 70% d'un temps plein rémunéré à 80% du salaire de référence ou mi-temps rémunéré à 70%.
Pour SUD, « France Télécom a largement les moyens…de répondre à la situation des salarié-es en fin de carrière. »