Organisations
La curieuse consultation des agents de l'État sur les conditions de travail dans le cadre des réformes
La direction interministérielle de la tranformation publique (DITP) vient de lancer une consultation destinée à recueillir l'avis des agents de l'État sur les conditions de travail dans le cadre des réformes en cours sur le mode de fonctionnement de l'État.
Une seule question est posée aux agents : comment lever les blocages que vous rencontrez au quotidien ?
À partir de cette question, on invite ces derniers à formuler leurs propositions et voter sur celles que les autres agents auront pu exprimer.
À l'issue de la consultation le 15 avril 2019, le gouvernement s'engage à ce que toutes les propositions soient examinées et à répondre aux vingt propositions qui seront les plus soutenues par le vote des agents participants.
Pour rythmer cette consultation, l'appel à propositions est lancé en trois vagues : le 18 février (première vague), le 4 mars (deuxième vague) et le 15 mars (troisième vague), chaque vague devant couvrir une série de ministères et les préfectures régionales.
Curieusement, en quelques jours, une vingtaine de propositions émanant de Patricia, Sandrine, Sophie, Hervé, Abdellah, Béatrice, Marlène, Julie, Philippe, Rodrigue ont un peu donné le ton sur « ce qu'il faut faire »... Que l'on en juge !
Parmi les propositions déjà formulées, on notera qu'il faut (certes avec quelques suggestions sur la rémunération, la formation etc.) :
Une seule question est posée aux agents : comment lever les blocages que vous rencontrez au quotidien ?
À partir de cette question, on invite ces derniers à formuler leurs propositions et voter sur celles que les autres agents auront pu exprimer.
À l'issue de la consultation le 15 avril 2019, le gouvernement s'engage à ce que toutes les propositions soient examinées et à répondre aux vingt propositions qui seront les plus soutenues par le vote des agents participants.
Pour rythmer cette consultation, l'appel à propositions est lancé en trois vagues : le 18 février (première vague), le 4 mars (deuxième vague) et le 15 mars (troisième vague), chaque vague devant couvrir une série de ministères et les préfectures régionales.
Curieusement, en quelques jours, une vingtaine de propositions émanant de Patricia, Sandrine, Sophie, Hervé, Abdellah, Béatrice, Marlène, Julie, Philippe, Rodrigue ont un peu donné le ton sur « ce qu'il faut faire »... Que l'on en juge !
Parmi les propositions déjà formulées, on notera qu'il faut (certes avec quelques suggestions sur la rémunération, la formation etc.) :
- que les hauts fonctionnaires réalisent que les moyens humains et financiers sont en nette diminution dans les services ;
- maintenir un guichet de proximité en préfecture (à rapprocher du dicours ambiant du Ministre de l'Intérieur sur la place et le rôle que les préfectures doivent avoir sur l'ensemble de l'organisation des services déconcentrés) ;
- mobiliser les compétences internes en mutualisant les ressources ;
- passer par un emploi de droit privé avant de prendre un emploi dans la fonction publique d'État ;
- supprimer les tâches à hauteur des suppressions de postes (suggestion présentée comme une solution contre l'épuisement professionnel) ;
- recentrer les missions de l'État sur l'essentiel ;
- alléger les procédures de gestion ;
- contraindre les organismes publics aux mêmes contraintes de ressources humaines que les entreprises privées.
Si l'on voulait réussir à vendre les propositions de transformations de la fonction publique, l'on ne s'y prendrait pas autrement !
Pour en savoir un peu plus.
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
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