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HP : un accord qui distingue le télétravail à la demande du salarié de celui à la demande de l'employeur
Un accord sur le télétravail est soumis à la signature des syndicats d'HP depuis le 6 juillet. Cet accord distingue le télétravail à la demande du salarié et celui à la demande de l'employeur, sachant que le volontariat est toujours de mise. En attendant, les conditions ne sont pas les mêmes.
Le télétravail à la demande d'un salarié est de minimum un jour et de maximum trois jours par semaine.
- Quand il est proposé par l'employeur, le télétravail varie de deux jours minimum à quatre jours maximum par semaine. La formule à 4 jours s'appliquant dans le cas particulier des fermetures d’agences. L'occasion de gagner en flexibilité dans l'accompagnement des restructurations.
Les conditions d'indemnisation différent également selon l'émetteur de la demande. Quand c'est le salarié qui demande, l'indemnité se limite à la prise en charge des frais internet à hauteur de 40 euros par mois.
- Quand c'est l'employeur qui propose, outre les 40 € d'indemnité internet, l'accord prévoit une indemnité dite de « chauffage et électricité » qui peut atteindre 72 € par mois, une aide à l'installation en matériel de 1 000 € et une prime incitative de 1 500 € (dans le cas des fermetures d'agence).
L'accord souligne qu'une « attention particulière sera apportée aux candidatures de la population senior (50 ans et plus) ainsi que celles des travailleurs handicapés et des femmes enceintes ». À noter que les demandes de télétravail supérieures à 3 jours par semaine seront préalablement soumises à l’avis du médecin du travail.
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