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France Télécom Orange ne respecte pas les règles de contrôles de la durée du travail
« Le document de suivi de la durée du travail, qui doit être formalisé en fin d’année pour vérifier des durées annuelles et donc, le seuil de déclenchement des heures supplémentaires au-delà de 1 603 heures, n’est pas établi et la totalité des heures n’est pas prise en compte », écrit l’inspecteur du travail de la Drôme dans son dernier courrier, adressé le 27 août à la direction de l'unité d'intervention de l'unité d'intervention régionale.
C’est le décompte des heures supplémentaires, en constante augmentation chez les techniciens d’intervention, qui pose le plus de problèmes.
- Faute de suivi et de cumuls, les CHSCT font leur propre décompte. Sur une population de 250 techniciens de cette unité de la Drôme, une trentaine de techniciens serait au-dessus des quotas d’heures supplémentaires, théoriquement plafonnées à 90 heures par an. Un cas est à plus de 300 heures supplémentaires...
La situation n'est pas spécifique à cette unité. C’est le dispositif national de suivi des temps de travail du groupe qui ne serait pas dans les clous. En janvier 2010, l’inspectrice du travail a adressé au siège parisien un constat de carence du système de décompte de la durée du travail.
Voilà en tous les cas un système d'information qui ne permet pas de mesurer le débordement des heures supplémentaires. Le signe d’une désorganisation source de risques psycho-sociaux. Retrouvez dans notre décryptage les témoignages de Laurent Zylberberg, directeur des relations sociales de France Télécom Orange et de Yannick Valera, élu CHSCT et délégué du personnel CGT de l’unité d’intervention de Rhône-Durance.
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