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15 / 07 / 2009 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Faut-il être un fleuron de l'industrie pour être sauvé de la faillite ?

Heuliez a échappé à la faillite. Dans un courrier adressé à l’ensemble des parlementaires de la Région Poitou-Charentes, à la présidente de Région ainsi qu’au président du Conseil général des Deux-sèvres, Christian Estrosi, ministre chargé de l'industrie, parle d'Heuliez comme d'un " fleuron de l’industrie de votre territoire" et d'un engagement décisif de l'Etat ayant permis la validation par le tribunal de Commerce de Niort du projet de reprise d’Heuliez par le groupe Bernard Krief Consulting.

 Nortel France est aussi en faillite. La filiale de l'équipementier canadien a été placée en liquidation judiciaire. La CFTC et la CFE-CGC parle d'un "fleuron de l’industrie des télécoms
française" en argumentant sur le fait que la création de la filiale française de multinationale canadienne repose sur le rachat d'une "technologie de téléphonie sans-fil à Matra Communications." Sauf que, pour le moment, la mobilisation de l'Etat n'est pas la même que pour Heuliez.

Menace à la bouteille de gaz

Ernst & Young, le liquidateur de la filiale, propose de supprimer 467 postes tout en cherchant un repreneur de ce qui restera avec 217 postes dans la balance. Matra communications employait 3000 salariés...

Depuis le 7 juillet, les salariés du site de Châteaufort (Yvelines) sont en grève et ont, un temps, menacé de faire sauter l'usine au gaz tout comme ceux de News Fabris à Châtellerault (Vienne). Là bas, les salariés du sous-traitant automobile placé en liquidation judiciaire  réclament 30 000 euros d'indemnité par employé à leur principaux clients, PSA et Renault.

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