Organisations
États dépressifs en France : la santé au travail en cause
Menés depuis 1992 par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (devenue Santé Publique France), « les baromètres de santé » sont des enquêtes périodiques visant à suivre les principaux comportements, attitudes et perceptions liés aux prises de risques et à l’état de santé de la population.
Avec son baromètre de santé 2017, l'agence sanitaire Santé Publique France révèle un état de santé psychique délétère et en dégradation en France. Si elle considère que la prévention et la prise en charge des états dépressifs doit s’imposer comme des priorités de santé publique, elle rappelle pourtant que les troubles dépressifs sont responsables de 35 à 45 % des arrêts de travail.
Pour notre organisation syndicale, cela illustre avec une grande acuité les conséquences de la dégradation des conditions de travail, de sa précarisation et du manque de moyens humains et financiers alloués à la prévention.
Des négociations sur la santé au travail vont s’ouvrir ; il ne pourra être question d’ignorer les conséquences de la détérioration de la qualité du travail sur les états dépressifs des travailleurs.
Par conséquent, ces négociations ne peuvent cantonner les risques psycho-sociaux à une seule problématique de santé publique. La question de la qualité du travail est primordiale pour pouvoir améliorer la santé globale des travailleurs.
Pour nous, il faut cesser la stigmatisation des statuts des travailleurs, allant de pair avec l’accélération de la destruction des droits collectifs. Seul un statut protecteur peut être garant d’un travail de qualité.
Notre confédération refuse une société du chacun-pour-soi et de l’individualisme à outrance en matière de protection sociale : la santé au travail et les risques professionnels doivent intégralement demeurer une garantie collective organisée par les interlocuteurs sociaux.
Avec son baromètre de santé 2017, l'agence sanitaire Santé Publique France révèle un état de santé psychique délétère et en dégradation en France. Si elle considère que la prévention et la prise en charge des états dépressifs doit s’imposer comme des priorités de santé publique, elle rappelle pourtant que les troubles dépressifs sont responsables de 35 à 45 % des arrêts de travail.
Pour notre organisation syndicale, cela illustre avec une grande acuité les conséquences de la dégradation des conditions de travail, de sa précarisation et du manque de moyens humains et financiers alloués à la prévention.
Des négociations sur la santé au travail vont s’ouvrir ; il ne pourra être question d’ignorer les conséquences de la détérioration de la qualité du travail sur les états dépressifs des travailleurs.
Par conséquent, ces négociations ne peuvent cantonner les risques psycho-sociaux à une seule problématique de santé publique. La question de la qualité du travail est primordiale pour pouvoir améliorer la santé globale des travailleurs.
Pour nous, il faut cesser la stigmatisation des statuts des travailleurs, allant de pair avec l’accélération de la destruction des droits collectifs. Seul un statut protecteur peut être garant d’un travail de qualité.
Notre confédération refuse une société du chacun-pour-soi et de l’individualisme à outrance en matière de protection sociale : la santé au travail et les risques professionnels doivent intégralement demeurer une garantie collective organisée par les interlocuteurs sociaux.
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
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