La CFDT du groupe de conseil numéro un en France raconte l'histoire sidérante d'une consultante licenciée cet été dans des conditions assez singulières. À partir du moment où elle est devenue jeune maman, sa progression de carrière a été interrompue. De vexations multiples en missions sans corrélation avec les objectifs annoncés au départ, sa situation s'est dégradée. Cet été, un manager avec qui elle échange quotidiennement de multiples courriels a alerté les ressources humaines pour dénoncer un « abandon de poste » suite à un courriel supposé non traité et resté sans réponse…

Quand elle a reçu sa lettre de convocation préalable à licenciement, explique la CFDT, elle a demandé à sa représentante RH s’il était possible de décaler cet entretien car sa fille de trois ans s'était cassée la jambe. Refus de la part d’Accenture. C'est donc contrainte de venir avec son enfant à la jambe immobilisée qu'elle s'est présentée à son entretien préalable au licenciement*. Le syndicat a fait part de cet épisode au président d'Accenture France mais n'avait toujours pas reçu de réponse mi-octobre.

* Contactée hier après-midi, Accenture n'a toujours pas donné suite...