Organisations
Élections dans les TPE : un scrutin marqué par une fablie participation
Les résultats des élections TPE ont été dévoilés le 3 février. Ce scrutin se caractérise en fait par un très faible taux de participation et une baisse du score des principales organisations.
Ces élections, dont c’était la seconde édition, se sont déroulées du 30 décembre au 13 janvier, et concernaient près de 4,5 millions de salariés des TPE (entreprises de moins de 11 salariés) et de particuliers employeurs.
Le grand nombre d’organisations syndicales nationales et régionales en lice (une trentaine au total) a favorisé l’éparpillement. Cumulées, les pertes enregistrées par les principales organisations représentent 11 points. Elles ont en partie bénéficié à l’UNSA, qui arrive en quatrième position avec 12,49 % des voix (+ 5,14). Le gain est plus modeste pour la CFTC, cinquième avec 7,44 % des voix (+ 0,91 point) et la CFE-CGC, qui ne se présentait que chez les cadres, avec 3,38 % (+ 1,06 point).
Les autres résultats ont été dispersés, notamment au profit d’organisations professionnelles, qui ont obtenu 10,07 % des voix.
Le très faible taux de participation (seulement 323 600 suffrages exprimés) impose de relativiser ces résultats.
Certes, ils permettront aux syndicats de désigner les dix salariés qui siégeront dans les futures commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI). Ces instances, qui doivent se mettre en place en juillet 2017, auront notamment un rôle d’information et de résolution des conflits auprès des salariés des TPE.
Les scores obtenus doivent aussi être agrégés aux résultats des autres élections du secteur privé (entreprises de plus de 10 salariés et chambres d’agriculture) depuis 2013, pour connaître le taux d’audience de chaque organisation syndicale au niveau national. Il sera dévoilé le 31 mars.
Les effets des élections TPE seront finalement très faibles. En 2013, le calcul de la représentativité avait été établi à partir du vote de 5,5 millions de salariés. Les résultats de ces élections TPE n’y pèseront au final qu’à hauteur de 6 %.
Ces élections, dont c’était la seconde édition, se sont déroulées du 30 décembre au 13 janvier, et concernaient près de 4,5 millions de salariés des TPE (entreprises de moins de 11 salariés) et de particuliers employeurs.
Les principales organisations enregistrent une forte baisse
La CGT demeure en tête avec 25,12 % des voix mais recule de 4,42 points. La CFDT arrive seconde avec 15,49 % des voix (- 3,77 points). Solidaires est sixième avec 3,5 % des voix (- 1,25 point). Avec 13,01 % des voix, Force Ouvrière s’est maintenue en troisième position. C’est deux points de moins que lors du scrutin de 2012 (15,25 %).Le grand nombre d’organisations syndicales nationales et régionales en lice (une trentaine au total) a favorisé l’éparpillement. Cumulées, les pertes enregistrées par les principales organisations représentent 11 points. Elles ont en partie bénéficié à l’UNSA, qui arrive en quatrième position avec 12,49 % des voix (+ 5,14). Le gain est plus modeste pour la CFTC, cinquième avec 7,44 % des voix (+ 0,91 point) et la CFE-CGC, qui ne se présentait que chez les cadres, avec 3,38 % (+ 1,06 point).
Les autres résultats ont été dispersés, notamment au profit d’organisations professionnelles, qui ont obtenu 10,07 % des voix.
Le très faible taux de participation (seulement 323 600 suffrages exprimés) impose de relativiser ces résultats.
Certes, ils permettront aux syndicats de désigner les dix salariés qui siégeront dans les futures commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI). Ces instances, qui doivent se mettre en place en juillet 2017, auront notamment un rôle d’information et de résolution des conflits auprès des salariés des TPE.
Les scores obtenus doivent aussi être agrégés aux résultats des autres élections du secteur privé (entreprises de plus de 10 salariés et chambres d’agriculture) depuis 2013, pour connaître le taux d’audience de chaque organisation syndicale au niveau national. Il sera dévoilé le 31 mars.
Les effets des élections TPE seront finalement très faibles. En 2013, le calcul de la représentativité avait été établi à partir du vote de 5,5 millions de salariés. Les résultats de ces élections TPE n’y pèseront au final qu’à hauteur de 6 %.
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