Organisations
Commission du suivi du PSE de la Banque de France : on est loin des engagements pris
Les effets des mesures décidées par le PSE caisse prennent forme, ainsi les caisses de Calais, Angers, Bourges, Lorient, Saint-Brieuc et Évreux ont officiellement cessé toute activité.
« La commission de suivi est un dispositif mis en place avec les partenaires sociaux pour assurer, dans la transparence, l’application de toutes les décisions individuelles ou relatives à l’application du plan ».
Assistée de la responsable de mission d’accompagnement des agents du PSE du cabinet Sémaphores, la DGRH a présenté l’état des « reclassements externes » qui constituent en réalité, des licenciements, aux organisations syndicales, le 26 octobre.
Sur les 15 licenciements, 8 sont définitifs, c’est-à-dire sans retour possible au sein de la banque. Ces agents bénéficient d’un congé de reclassement de 18 mois et de l’accompagnement par le cabinet de reclassement Sémaphores. Sur ces 8 accompagnements, 6 ont déjà démarré et 2 sont en attente. Deux projets de reconversion ont été validés par cette commission.
Si nous ne mettons pas en doute les efforts d’accompagnement réalisés par nos collègues de la DGRH dans la cadre qui leur est fixé, nous avons alerté la banque sur les conséquences dramatiques de ce PSE touchant davantage les populations les plus fragiles, à savoir le personnel de sécurité et d’entretien qui n’a que trop peu de possibilité de reconversion par son statut.
Nous avons rappelé qu'en son temps, le gouverneur Jean-Claude Trichet avait assuré qu’il ne laisserait aucun agent sur le bord du chemin et que des mesures particulières nécessaires pourraient être adoptées.
Les temps ont changé et force est de constater que la banque n’a pas engagé les moyens à la hauteur des besoins. Le dispositif du PSE mis en place ne correspond pas à la situation de ces populations fragilisées. Nous avons donc de nouveau demandé une évolution du dispositif à la hausse. Nous ne pouvons pas envisager que cette situation humainement dramatique se reproduise à chaque fermeture de service.
Par ailleurs, nous avons demandé, comme nous le faisons dans toutes les instances traitant de ce sujet, que la banque soit plus claire et plus précise sur les dates de mutation des agents touchés par le PSE. Les agents ont besoin de visibilité pour se projeter de manière fiable et durable.
Prochaine commission de suivi le 12 décembre.
« La commission de suivi est un dispositif mis en place avec les partenaires sociaux pour assurer, dans la transparence, l’application de toutes les décisions individuelles ou relatives à l’application du plan ».
Assistée de la responsable de mission d’accompagnement des agents du PSE du cabinet Sémaphores, la DGRH a présenté l’état des « reclassements externes » qui constituent en réalité, des licenciements, aux organisations syndicales, le 26 octobre.
Sur les 15 licenciements, 8 sont définitifs, c’est-à-dire sans retour possible au sein de la banque. Ces agents bénéficient d’un congé de reclassement de 18 mois et de l’accompagnement par le cabinet de reclassement Sémaphores. Sur ces 8 accompagnements, 6 ont déjà démarré et 2 sont en attente. Deux projets de reconversion ont été validés par cette commission.
Si nous ne mettons pas en doute les efforts d’accompagnement réalisés par nos collègues de la DGRH dans la cadre qui leur est fixé, nous avons alerté la banque sur les conséquences dramatiques de ce PSE touchant davantage les populations les plus fragiles, à savoir le personnel de sécurité et d’entretien qui n’a que trop peu de possibilité de reconversion par son statut.
Nous avons rappelé qu'en son temps, le gouverneur Jean-Claude Trichet avait assuré qu’il ne laisserait aucun agent sur le bord du chemin et que des mesures particulières nécessaires pourraient être adoptées.
Les temps ont changé et force est de constater que la banque n’a pas engagé les moyens à la hauteur des besoins. Le dispositif du PSE mis en place ne correspond pas à la situation de ces populations fragilisées. Nous avons donc de nouveau demandé une évolution du dispositif à la hausse. Nous ne pouvons pas envisager que cette situation humainement dramatique se reproduise à chaque fermeture de service.
Par ailleurs, nous avons demandé, comme nous le faisons dans toutes les instances traitant de ce sujet, que la banque soit plus claire et plus précise sur les dates de mutation des agents touchés par le PSE. Les agents ont besoin de visibilité pour se projeter de manière fiable et durable.
Prochaine commission de suivi le 12 décembre.
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