Organisations
L’AFPA entre dans une (nouvelle) phase de hautes turbulences
Qui va redresser l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) ? Pour la CFDT, l’association vit actuellement sa période la plus critique depuis sa création. L’AFPA a déjà changé de statut en 2017 pour devenir un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) mais l’absence de projet d’envergure la plonge, selon la CFDT, dans un mode de crise permanente. Présenté en CCE le 18 octobre, le plan de réduction des effectifs a jeté un grand froid avec la fermeture envisagée de 38 sites et la suppression de 1 541 emplois et malgré la création de 603 postes.
Un document de 1 400 pages a été remis aux élus pour détailler ce PSE. La tension était à son comble depuis que la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a affirmé fin septembre que l’effort de réduction des effectifs de l’AFPA allait concerner seulement 550 ETP en 2019. En réaction, FO a rappelé qu’une partie du personnel de l’association se trouvant à temps partiel, près de 1 500, voire 2 000 salariés de l’AFPA sont potentiellement concernés par ce plan.
Cette inquiétude se nourrit d’un silence de la part de la directrice générale qui n’a toujours pas détaillé quels centres et quelles régions seront concernés, ni si le siège est également susceptible d’être touché par le plan. La CGT explique qu’un président de Conseil régional, par ailleurs administrateur de l’AFPA, a déjà publiquement annoncé les fermetures des centres de sa région, avant même que l’ensemble des administrateurs de l’association n’en soit informé.
Sources> FO, CGT et CFDT AFPA
Morceau choisi de la veille hebdomadaire du BipBipInfos n° 197 [22 octobre 2018].
Afficher les commentaires
Appel à la mobilisation le 7 novembre