Organisations
Alcatel Lucent : la CFDT s'oppose à une enquête post-suicide
C'est pour respecter la vie privée d'un salarié s'étant récemment suicidé en dehors de l'entreprise que la CFDT s'oppose à ce que le CHSCT conduise une enquête. « Les membres CFDT du CHSCT considèrent qu’il est important de garder la tête froide et rester objectif en s’immisçant le moins possible dans les raisons intimes qui ont conduit au geste du collègue. Cette attitude n’empêche pas la gestion collective du problème de stress dans l’entreprise», explique le syndicat qui estime qu'une nouvelle enquête sur l’ambiance au travail de la personne décédée serait source de malaise pour les collègues. « Une enquête sur ce cas individuel va détourner l’ensemble des protagonistes de leurs actions respectives à mener sur le stress », précise le syndicat. La CFTC, la CGT et la CFE-CGC qui se montrent favorables à un travail d'enquête estiment en revanche avoir « le devoir de s'interroger ».
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Quand on a pas envie de savoir, on n'enquête pas.
Face au refus de la direction et de certains élus CFDT il n'y a pas eu d'enquête officielle, donc pas de remise en question ni de démarche pour éviter qu'un tel cas ne se reproduise.
Même sans enquête, sa mort a fait parler : rumeurs, pseudos infos mais rien de travaillé. Avec lui cela faisait 3 décès en 2 ans et vite oubliés...
Il ne s'agit pas d'enquêter sur la famille mais sur l'environnement de travail.
De notre coté, nous avons trouvé des similitudes professionnelles entre nos cas concrets et le cas exposé dans un chapitre du livre "les nouvelles censures" de Paul Moreira, chapitre relatif au décès d'un ouvrier sous-traitant de la sidérurgie.