L'étude du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur les cellules de reclassement qui sera présentée demain souligne la nécessité de passer d'une stricte logique de reclassement à celle de la sécurisation des parcours professionnels avec la formation tout au long de la vie en toile de fond. En clair, les prestataires des cellules de reclassement doivent davantage se coordonner avec Pôle Emploi, l'Afpa, les Opca, les régions qui financent des parcours de formation.

Une coordination qui sous-entend une meilleure lisibilité des « performances » de ces cellules. « En pratique ce dispositif est faiblement contrôlé tant par la commission de suivi que par les services de l’État, s’agissant des cellules conventionnées. La connaissance statistique des processus de reclassement reste parcellaire », souligne l'étude qui montre par ailleurs la complexité induite par l'empilement des dispositifs de reclassement.