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23 / 02 / 2017 | 4 vues
Philippe Grasset / Membre
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BPCE : le numérique, prétexte pour fermer des agences et détruire de l’emploi

Après la Société Générale, c’est au tour de BPCE dont la direction annonce la fermeture de plus de 400 d’agences bancaires.

Conséquences sur les effectifs déjà annoncés : un tiers des départs en retraite ne sera pas remplacé et plus de 3 000 suppressions de postes au vue des 11 000 départs en retraite seraient prévues.

FO banques condamne ces annonces qui ne sont qu’une instrumentalisation des nouvelles technologies pour supprimer des emplois et réduire les coûts.

Certes, les clients veulent du numérique pour faire leurs opérations à distance et à toute heure mais ils veulent également garder leur agence bancaire et, plus encore, leur conseiller qu’ils veulent pouvoir rencontrer lorsqu’ils en ont besoin.

FO banques condamne ces fermetures d’agences et suppressions d’emplois qui n’ont que pour but de gonfler encore davantage les bénéfices des dirigeants et de l’actionnaire. Les 4 milliards d’euros de bénéfices « engrangés » en 2016 ne suffisent-ils pas ?

C'est pourquoi nous ne pouvons que condamner les conséquences pour les salariés qui vont rester dans l’entreprise et dont la charge de travail va encore augmenter et les conditions de travail vont encore se dégrader.

Les salariés verront également la reprise du chantage à l’emploi et aux mutations géographiques et/ou fonctionnelles.

L’ouverture rapide d’une table ronde sur l’emploi dans la profession bancaire est une exigence afin que les salariés ne payent pas la note des évolutions technologiques et de l’appétit sans limite de certains dirigeants et des actionnaires dont les objectifs ne sont que bénéfices, dividendes, actions gratuites...

Les nouvelles technologies et le numérique doivent être mis au service des salariés et des clients et non au service de l’actionnaire et des dirigeants avides de bénéfices et d’argent facile.

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