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Automobile : séparer production et recherche est devenu contre-productif
Alors que de plus en plus d’entreprises s’attaquent à la délocalisation de leurs activités de recherche et développement, le groupe de travail automobile (GTA) de FO métaux, qui milite pour une logique de filière et le maintien de l’industrie sur notre territoire, a sorti une synthèse de ses réflexions sur le sujet.
Secteur en perpétuelle évolution, l’automobile est en train de devenir un objet de plus en plus technologique nécessitant des budgets de recherche et dévelopement toujours plus conséquents. « L’innovation s’impose aujourd’hui comme le moteur de cette industrie et ne peut plus être dissociée de la production. Si l’on veut continuer de produire des automobiles françaises, il est impératif de préserver les capacités de R&D du secteur sur notre territoire », analyse le secrétaire fédéral Laurent Smolnik.
Plusieurs éléments ont mené les travaux du GTA à cette conclusion, notamment la transformation des modes de production.
Ainsi, jusqu’à il y a encore quelques années, une véritable séparation existait entre les activités de recherche et dévelopement et de production, l’implication de la première cessant presque totalement dès que commençait la seconde.
Aujourd’hui, la forte composante technologique des véhicules amène les ingénieurs à un suivi plus méticuleux et plus long du processus de fabrication pour toujours plus de qualité et de fiabilité. Conséquence logique de cette recherche de l’excellence : séparer production et recherche est devenu contre-productif.
À l’heure actuelle, près d’une embauche sur deux dans l’automobile se fait dans les services de recherche et dévelopement.
Face aux nouveaux défis de l’automobile de demain, autonome et connectée, les constructeurs ont en effet un besoin grandissant de nouvelles compétences et le secteur voit arriver de nouveaux métiers. « Or ce cœur stratégique de l’industrie automobile est menacé par les délocalisations. Au-delà des conséquences sur les pertes de savoir-faire et les menaces sur l’emploi, la recherche détermine les choix stratégiques des constructeurs et ne peut plus être séparée de la production. Si l’on veut préserver une industrie automobile en France, il faut privilégier un raisonnement de filière au lieu d’une logique purement financière », affirme Laurent Smolnik.
Avec ce document baptisé « R&D automobile : là où s’écrit le futur des emplois automobiles français », FO métaux observe et ausculte le secteur pour en détecter et en anticiper les évolutions ; il formule revendications et propositions afin d’accompagner le changement et d’en prévenir les effets délétères pour les salariés et l’industrie nationale. « C’est aussi cela notre rôle d’organisation syndicale responsable et réformatrice », conclut le secrétaire fédéral.
Secteur en perpétuelle évolution, l’automobile est en train de devenir un objet de plus en plus technologique nécessitant des budgets de recherche et dévelopement toujours plus conséquents. « L’innovation s’impose aujourd’hui comme le moteur de cette industrie et ne peut plus être dissociée de la production. Si l’on veut continuer de produire des automobiles françaises, il est impératif de préserver les capacités de R&D du secteur sur notre territoire », analyse le secrétaire fédéral Laurent Smolnik.
Plusieurs éléments ont mené les travaux du GTA à cette conclusion, notamment la transformation des modes de production.
Ainsi, jusqu’à il y a encore quelques années, une véritable séparation existait entre les activités de recherche et dévelopement et de production, l’implication de la première cessant presque totalement dès que commençait la seconde.
Aujourd’hui, la forte composante technologique des véhicules amène les ingénieurs à un suivi plus méticuleux et plus long du processus de fabrication pour toujours plus de qualité et de fiabilité. Conséquence logique de cette recherche de l’excellence : séparer production et recherche est devenu contre-productif.
À l’heure actuelle, près d’une embauche sur deux dans l’automobile se fait dans les services de recherche et dévelopement.
Face aux nouveaux défis de l’automobile de demain, autonome et connectée, les constructeurs ont en effet un besoin grandissant de nouvelles compétences et le secteur voit arriver de nouveaux métiers. « Or ce cœur stratégique de l’industrie automobile est menacé par les délocalisations. Au-delà des conséquences sur les pertes de savoir-faire et les menaces sur l’emploi, la recherche détermine les choix stratégiques des constructeurs et ne peut plus être séparée de la production. Si l’on veut préserver une industrie automobile en France, il faut privilégier un raisonnement de filière au lieu d’une logique purement financière », affirme Laurent Smolnik.
Avec ce document baptisé « R&D automobile : là où s’écrit le futur des emplois automobiles français », FO métaux observe et ausculte le secteur pour en détecter et en anticiper les évolutions ; il formule revendications et propositions afin d’accompagner le changement et d’en prévenir les effets délétères pour les salariés et l’industrie nationale. « C’est aussi cela notre rôle d’organisation syndicale responsable et réformatrice », conclut le secrétaire fédéral.
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