La dernière lettre d’information de la chaire éthique et gouvernement d’entreprise de l’Université Paris-Dauphine éclaire les résultats d’une étude menée par Bénédicte Reynaud, directeur de recherche au CNRS, qui a décrypté les trajectoires financières et commerciales des entreprises ayant eu recours aux licenciements de 1994 à 2000. Cela date un peu mais il n'est jamais trop tard pour en parler par ici. « Aucun lien statistiquement significatif ne peut être établi entre un plan de sauvegarde de l’emploi et les performances économiques des entreprises cotées », affirme Bénédicte Reynaud. Pour les entreprises non cotées, « l’impact est positif sur la productivité mais si faible qu’il ne suffit pas à améliorer les résultats financiers ». Un « contre-pied » aux études sur les licenciements « offensifs » et les gains de compétitivité inhérents aux PSE.

Une nouvelle étude se met en place avec, cette fois, un collectif de chercheurs à la barre.
Source > Chaire éthique et gouvernement d’entreprise

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