La couverture santé collective d'Atos affichait en 2009 un déficit de 1,6 millions d'euros. Les raisons sont à la fois externes (prélèvement CMU multiplié par 2, désengagement de la sécurité sociale...) mais aussi internes, avec notamment « la diminution de la masse salariale à effectif stable ».

Après un an de négociation, les cotisations vont augmenter de 2,95 %, dont 50 % pris en charge par l'employeur. Au chapitre des économies, on note une « forte diminution de la prime de naissance » et un plafonnement des remboursements. Un fond social se met en place.

À noter que le contrat est désormais conforme. Le salaire ne sert plus à déterminer des catégories de salariés qui bénéficient de conditions différenciées. Il n'y a plus de catégories. Et la CFDT de préciser : « Désormais, tous les conjoints sont réintégrés dans le régime et est mis en place une unique cotisation famille. La mutualisation qui est un intérêt de ce type de régime progresse ».