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29 / 06 / 2012 | 208 vues
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Anveol : le reporting du reclassement en mode Commando

Les 150 consultants du cabinets de reclassement Anveol enregistrent au quotidien toutes leurs actions quantitatives et qualitatives dans Commando, une application informatique développée en interne. Un investissement dans une forme de gestion de la relation avec les candidats, qui a contribué à l’obtention par le cabinet de la certification ISO 9001.

Commando permet d’exporter facilement les données de reporting exigés par Pôle Emploi, dans le cadre de l’accompagnement des chômeurs en CSP (contrat de sécurisation professionnelle) et de répondre aux exigences des comités de suivi plus qualitatives des cellules de reclassement. Mais en amont, l’outil sert avant tout à piloter en interne l’activité des consultants.

Le taux d’adhésion des candidats constitue le premier des indicateurs. « Nous estimons que le taux d’adhésion est bon à partir de 90 %. Mais quand les procédures traînent pour des raisons juridiques, ce taux peut chuter à 50 % pour l’adhésion dans le cadre de cellules de reclassement, c’est parfois le cas lors des fermetures de site et 70 % pour les prestations Pole emploi », explique Valérie Graylen, directrice du développement.

  • Avec Commando, l’idée est de pousser le reporting le plus loin possible, sans sombrer dans un flicage vide de sens. En clair, il ne s’agit pas se contenter de suivre le nombre de rendez-vous individuels et collectifs suivis par les candidats avec les consultants ou encore le nombre d’entretiens de recrutement passés.


L’outil permet par exemple de veiller à la cohérence de la représentation sociologique des ateliers collectifs. Mettre des comptables avec des commerciaux n’est par exemple pas une bonne idée. « Il faut aussi regrouper les cadres supérieurs qui ont de plus en plus de difficultés à négocier des placements extérieurs individuels », note Valérie Graylen. La cohérence de la périodicité et de la durée des entretiens entre les consultants et les candidats sont également surveillées au regard des objectifs des rencontres.

Vers une mutualisation ?

Au moins une journée par semaine, les consultants doivent prospecter sur le marché de l’emploi auprès des entreprises en explorant le marché caché. Ils placent les postes qui ne correspondent pas aux profils des candidats qu’ils accompagnent dans une base de données partagée de Commando. Le taux d’utilisation de cette base que tous les consultants doivent veiller à alimenter et à surveiller est en toute logique intégré dans l’outil.

Tous les 15 jours se tient une revue d’activité. Elle intègre les éléments statistiques du suivi mais également toute la dimension qualitative. En particulier au travers des commentaires que les consultants formalisent dans Commando après chaque action. Cela va de l’analyse de l’évolution des actions des candidats à la restitution que va faire un recruteur après un entretien. Voilà une formalisation qui prend du temps et qui s’impose à tous. Une exigence des commission de suivi des cellules de reclassement.

  • Commando n’est pas un outil au service du pilotage de la rémunération variable des consultants en fonction de leur taux de placement. Les primes qu’ils percevaient auparavant ont ainsi été intégrées dans leur rémunération fixe afin de valoriser le qualitatif. Le variable pourrait revenir mais à la seule condition de ne pas présenter des risques de dérives.


« Nous réfléchissons avec d’autres cabinets sur l’idée de mutualiser le développement d’un nouvel outil de suivi du reclassement. Cela nous permettrait de gérer des volumes plus importants d’informations sur les candidats », avance Valérie Graylen.

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