Depuis plus de six mois, 200 marins des navires BNI Nsar, Marrakech et Biladi des compagnies Comanav–Comarit sont abandonnés à Sète.

La fédération Force Ouvrière de l'équipement, de l'environnement, des transports et des services (FEETS FO) avec l'appui de la Fédération internationale des travailleurs des transports (ITF) apporte son soutien et organise l'action pour le recouvrement de leurs droits (salaires et cotisations sociales impayés).

Leur situation, qui a fait l'objet de communication notamment ce jour dans le journal Le Monde, ne cesse de se détériorer.

La FEETS FO avec ITF et les autorités publiques françaises tentent de parer à l'urgence face à un armateur et des autorités marocaines qui ont totalement délaissé les équipages.

• Pourtant, leurs demandes sont simples. Ils réclament le droit de débarquer légalement avec toutes les garanties réglementaires qui leur permettraient de faire valoir leurs droits. Or, ni l'armateur, ni le gouvernement marocain et son représentant à Montpellier ne veulent s'y soumettre.

Pire, samedi 19 mai 2012, lors de la venue du ministre marocain du travail et du ministre marocain des transports, ils ont refusé tout contact avec les organisations syndicales les représentant (ITF, FEETS FO et Union marocaine des travailleurs) et n'ont pris aucun engagement pour leur retour.

La fédération FO demande au gouvernement d'intervenir auprès de la monarchie alaouite et son gouvernement pour qu'ils prennent leurs responsabilités envers leurs ressortissants à la veille du retour annuel des marocains résidant en Europe, dont 500 000 transitent régulièrement par le port de Sète.

Elle continuera d'apporter son soutien aux membres des équipages et considère que cette situation ne doit plus perdurer.