Participatif
HP : abus de confidentialité lors du CE européen annonçant l’élimination de 9.330 « positions »
En appliquant à la lettre le règlement, les représentants du comité européen d’HP n’auraient même pas été en mesure d’aller plus loin que l’annonce publique de l’ordre du jour de la réunion londonnienne du 25 septembre. Pas question de dire que 9.330 postes seraient supprimés en deux ans en Europe. Toutes les informations communiquées ce jour là par la direction étaient en effet tamponnés « Confidentiel HP » pendant et après la réunion. Une exception : l'ordre du jour.
Immanquablement, avant même la fin de la réunion, l’AFP reprenait le chiffre de 9.330 postes supprimés. Si certains syndicats n’ont pas apprécié de se faire court-circuiter, d’autres estiment que cela a fait bouger les choses. « Sans cette fuite, la direction n’aurait pas immédiatement précisé que 90% des postes concernaient EDS, récemment rachetée, ni la ventilation des suppressions entre les unités », souligne Philippe Boutrel, représentant CFTC au CE Européen d’HP.
Une « affaire » qui pose la question de la capacité d’action d’un comité d’entreprise européen. Pas facile de mobiliser. Et Philippe Boutrel de rapporter que « les représentants des implantations Russe et Ukrainienne qui se trouvent en plein développement n’étaient pas présents à cette réunion du 25. Ils ne se sentent pas concernés par ce plan de restructuration. Le CE Européen est une instance très polie qui regarde défiler des transparents, pose plus ou moins de questions et obtient bien peu de réponses. »
Le 15 septembre, Mark Hurd , le PDG d’Hewlett-Packard annonçait déjà l’« élimination de 24 600 positions » dans le monde en trois ans. Selon Jean-Paul Garagon, délégué syndical SUD d’EDS, « en achetant EDS, les dirigeants d’HP avaient déjà en tête le scénario qui se déroule sous nos yeux. Le 26 août dernier Mark Hurd entérinait le rachat, annonçant des précisions pour le 15 septembre. Depuis, des fuites organisées laissaient entrevoir l’annonce de 20 à 30 000 suppressions d’emplois. Ceci a une fonction : préparer les salariés au pire, en quelque sorte les anesthésier. » D’où viennent bien les fuites ?
Immanquablement, avant même la fin de la réunion, l’AFP reprenait le chiffre de 9.330 postes supprimés. Si certains syndicats n’ont pas apprécié de se faire court-circuiter, d’autres estiment que cela a fait bouger les choses. « Sans cette fuite, la direction n’aurait pas immédiatement précisé que 90% des postes concernaient EDS, récemment rachetée, ni la ventilation des suppressions entre les unités », souligne Philippe Boutrel, représentant CFTC au CE Européen d’HP.
Une « affaire » qui pose la question de la capacité d’action d’un comité d’entreprise européen. Pas facile de mobiliser. Et Philippe Boutrel de rapporter que « les représentants des implantations Russe et Ukrainienne qui se trouvent en plein développement n’étaient pas présents à cette réunion du 25. Ils ne se sentent pas concernés par ce plan de restructuration. Le CE Européen est une instance très polie qui regarde défiler des transparents, pose plus ou moins de questions et obtient bien peu de réponses. »
Le 15 septembre, Mark Hurd , le PDG d’Hewlett-Packard annonçait déjà l’« élimination de 24 600 positions » dans le monde en trois ans. Selon Jean-Paul Garagon, délégué syndical SUD d’EDS, « en achetant EDS, les dirigeants d’HP avaient déjà en tête le scénario qui se déroule sous nos yeux. Le 26 août dernier Mark Hurd entérinait le rachat, annonçant des précisions pour le 15 septembre. Depuis, des fuites organisées laissaient entrevoir l’annonce de 20 à 30 000 suppressions d’emplois. Ceci a une fonction : préparer les salariés au pire, en quelque sorte les anesthésier. » D’où viennent bien les fuites ?
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