Le forfait-jour est déjà dans la ligne de mire de la justice depuis quelques années, ce qui n'empêche pas certaines entreprises de renégocier certains accords sur le temps de travail en vue d'en tirer une flexibilité toujours plus grande.

Et quand un accord dérogatoire est tricoté dans une entreprise où aucun syndicat n'est implanté, la direction joue presque sur du velours faute d'équilibre du rapport de force salariés/direction.

Avec le Spécis-UNSA, détour par les coulisses d'une négociation dans laquelle une SSII a remanié des dispositions de la convention Syntec afin de pouvoir glisser dans le statut du forfait-jour tous ses cadres, du débutant au confirmé, et du sédentaire à l'autonome. Un accord dont les contreparties ne pèsent pas lourd.

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