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Euro Cargo Rail : 25 % des emplois supprimés
L’annonce de cette décision avait été faite début décembre. Elle s’est concrétisée le 26 janvier par l’enclenchement du plan de sauvegarde de l’emploi, dont la procédure va durer quatre mois.
L’ensemble du personnel est touché : conducteurs, agents de manœuvre, techniciens de maintenance et administratifs. En fait, 300 cheminots sont concernés.
Euro Cargo Rail (ECR), premier opérateur de fret privé en France, a commencé son activité en 2006, au moment de l’ouverture à la concurrence du transport intérieur de marchandises.
Un an plus tard, l’entreprise devenait filiale de la Deutsche Bahn et en 2008, elle prenait la place de second transporteur de fret, derrière l’opérateur public Fret SNCF.
Dix ans plus tard, alors que 1 000 emplois ont déjà disparu chez Fret SNCF, ECR a supprimé 300 emplois, soit un quart de ses effectifs.
Elle souligne : cette ouverture à la concurrence voulue par l’Europe et les gouvernements français successifs devait redynamiser le transport de marchandises par rail, c’est totalement l’inverse que nous avons observé.
Vendredi 3 février, la direction de la SNCF a annoncé pouvoir reprendre les 120 conducteurs, mais pas davantage. Ils devraient suivre une formation de quatre à cinq mois et passer un examen, alors qu’ils ont une expérience de quatre à huit ans et ont passé le même examen avant d’être embauchés par ECR, souligne le syndicat.
Mais surtout, explique Alexandre Le Fur, délégué FO chez ECR et lui-même conducteur, nous avons demandé que la SNCF intègre aussi les autres catégories avec une formation plus longue (12 mois).
La direction de la SNCF a répondu ne pas avoir envisagé cette possibilité. On est donc encore loin du compte.
L’ensemble du personnel est touché : conducteurs, agents de manœuvre, techniciens de maintenance et administratifs. En fait, 300 cheminots sont concernés.
Euro Cargo Rail (ECR), premier opérateur de fret privé en France, a commencé son activité en 2006, au moment de l’ouverture à la concurrence du transport intérieur de marchandises.
Un an plus tard, l’entreprise devenait filiale de la Deutsche Bahn et en 2008, elle prenait la place de second transporteur de fret, derrière l’opérateur public Fret SNCF.
Dix ans plus tard, alors que 1 000 emplois ont déjà disparu chez Fret SNCF, ECR a supprimé 300 emplois, soit un quart de ses effectifs.
Les dégâts de l’ouverture à la concurrence
La fédération FO des cheminots qui, dès l’annonce des suppressions d’emplois début décembre, a exprimé son soutien aux cheminots d’ECR, exige que l’État prenne ses responsabilités de sorte à ce que tous ceux qui le souhaiteront puissent être reclassés à la SNCF.Elle souligne : cette ouverture à la concurrence voulue par l’Europe et les gouvernements français successifs devait redynamiser le transport de marchandises par rail, c’est totalement l’inverse que nous avons observé.
Vendredi 3 février, la direction de la SNCF a annoncé pouvoir reprendre les 120 conducteurs, mais pas davantage. Ils devraient suivre une formation de quatre à cinq mois et passer un examen, alors qu’ils ont une expérience de quatre à huit ans et ont passé le même examen avant d’être embauchés par ECR, souligne le syndicat.
Mais surtout, explique Alexandre Le Fur, délégué FO chez ECR et lui-même conducteur, nous avons demandé que la SNCF intègre aussi les autres catégories avec une formation plus longue (12 mois).
La direction de la SNCF a répondu ne pas avoir envisagé cette possibilité. On est donc encore loin du compte.
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