Organisations
Emplois subventionnés du secteur non marchand : analyse des emplois retrouvés
Conséquences des programmes de formation et des emplois subventionnés du secteur non marchand sur les durées de chômage et d'emploi, les salaires et les qualifications des emplois retrouvés
Ce texte étudie les effets des formations (générales ou qualifiantes) et des emplois subventionnés du secteur non marchand, en vigueur à la fin des années 1990, sur les parcours des bénéficiaires. Les variables étudiées sont les durées de chômage et d’emploi, les salaires acceptés ainsi que les niveaux de qualification des emplois retrouvés. L’hétérogénéité observable et non observable des bénéficiaires est prise en compte dans un modèle unifié de durée, de salaire et de qualification des emplois. Conditionnellement aux caractéristiques observables des bénéficiaires, la sélection dans les dispositifs n’apparaît pas très marquée. Les conséquences des mesures dépendent principalement, toutes choses égales par ailleurs, du contenu en formation des dispositifs et du niveau de qualification initial des bénéficiaires.
- Les formations les plus qualifiantes ont un effet globalement positif sur les taux de retour à l’emploi. Les dispositifs de formation générale ou d’aide à la recherche d’emploi, eux, améliorent la stabilité des emplois retrouvés.
- En revanche, les emplois subventionnés du secteur non marchand ont des effets négatifs sur les taux de retour à l’emploi et sur les niveaux de qualification des emplois retrouvés. Ils ont aussi, avec les formations générales non qualifiantes, des effets négatifs sur les salaires acceptés par les bénéficiaires les plus diplômés initialement.