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Dialogue social : une question de méthode
Le Club de réflexion sur l'avenir de la protection sociale (CRAPS) édite aujourd'hui son neuvième cahier de propositions intitulé « Une question de méthode » sur la thématique du dialogue social. Le CRAPS y propose une remise à plat des règles et de la place de la négociation sociale dans notre pays et non un simple replâtrage. Il est clair qu'un quinquennat y suffira à peine. Autant donc commencer rapidement.
Pour porter un jugement fondé sur l’état du dialogue social en France et sur son évolution, il est d’abord indispensable de resituer le syndicalisme français dans son contexte international et dans son histoire afin d’en bien mesurer la spécificité. Selon les rédacteurs, ill est ensuite nécessaire de s’interroger sur les deux composantes du dialogue social dans notre pays : la négociation collective et la participation des partenaires sociaux à la gestion des grands systèmes de protection sociale.
Ce sont les caractéristiques économiques, culturelles, historiques, politiques de chaque pays qui, au fil du temps, dessinent les différentes formes de syndicalisme et les différentes formes de la négociation collective.
Pour simplifier, on peut distinguer trois grands types de situation :
Pour porter un jugement fondé sur l’état du dialogue social en France et sur son évolution, il est d’abord indispensable de resituer le syndicalisme français dans son contexte international et dans son histoire afin d’en bien mesurer la spécificité. Selon les rédacteurs, ill est ensuite nécessaire de s’interroger sur les deux composantes du dialogue social dans notre pays : la négociation collective et la participation des partenaires sociaux à la gestion des grands systèmes de protection sociale.
Ce sont les caractéristiques économiques, culturelles, historiques, politiques de chaque pays qui, au fil du temps, dessinent les différentes formes de syndicalisme et les différentes formes de la négociation collective.
Pour simplifier, on peut distinguer trois grands types de situation :
- un syndicalisme « de service » en symbiose avec la société et parfois avec les forces politique,
- un syndicalisme en milieu hostile : un syndicalisme de gestion de la force de travail,
- le cas français : un syndicalisme faible dont tout le monde profite et son meilleur allié, l’État.
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