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Crise de confiance dans la chaîne de commandement du centre pénitentiaire d’Alençon Condé-sur-Sarthe
Prise d’otage le 30 décembre 2013, agression par poinçon d’un surveillant le 2 janvier, trois non-réintégrations de cellules en trois jours, la CGT qualifie de « poudrière pénitentiaire » la maison centrale d’Alençon, ouverte en juin dernier et qui accueille 55 détenus condamnés à de longues peines.
Dans une lettre ouverte adressée à la directrice de l’administration pénitentiaire, le syndicat constate « une crise de confiance à l’encontre du chef d’établissement accusé de tout gérer sans rien déléguer. Les détenus le constatent eux-mêmes et nient ainsi toute la chaîne de commandement, notamment les surveillants qu’ils considèrent comme inutiles puisque ces détenus ont accès immédiatement à la direction ».