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26 / 06 / 2017 | 51 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Covéa met en place un statut commun pour les 21 000 collaborateurs français du groupe

Le groupe Covéa (qui réunit les enseignes GMF, Maaf et MM) a fait savoir mi-juin que la CFDT et l'UNSA (qui représentent plus de 50 % des salariés) avaient signé les 13 accords de groupe qui se substituent aux plusieurs centaines d'accords historiques propres à chaque entreprise.

Pour Thierry Derez, PDG de Covéa, ce volet social est d'importance. Après le pilier jurique (la SGAM), le pilier économique (Covéa Coopérations) statut commun à l'ensemble des salariés du groupe, « constitue l'aboutissement de la construction de l'entreprise unique Covéa ». 

« À l'heure des défis de la relation client, ce statut commun représente de réelles avancées en termes d'organisation du temps de travail, qu'il s'agisse d'annualisation, de travail le samedi ou d'élargissement des créneaux horaires d'accueil de la clientèle », commente Michel Gougnard, directeur général des ressources humaines et de la communication interne, en ajoutant que « sa mise en place se traduira par des économies significatives concernant l'administration du personnel grâce à un système d'information commun , tant pour les bases de données que la gestion de la paie ». Pour lui, « les managers pourront ainsi bénéficier d'un effet de simplification de leur relation avec les équipes grâce à l'unicité de l'environnement conventionnel ».

De son côté, Amaury de Hauteclocque, directeur des affaires sociales du groupe précise qu'« au terme de moins de deux ans de négociations, ce statut commun intégre nombre de dispositions sur le temps de travail, la participation, l'intéressement, la protection sociale, la retraite etc. ».

Il y voit également des éléments importants qui devraient « faciliter la mobilité métier et géographiques au sein du groupe ».

Ce statut commun entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2017 et s'appuiera sur des outils informatiques 100% du groupe en juin 2018.

Enfin, la signature de cet accord ouvre la perspective de la mise en place d'une UES de groupe début 2018, ce projet ayant été suspendu en février dernier après son annulation par la justice, à la demande des syndicats CGT et FO (*) dont le motif invoqué est l'absence d'unité sociale.

(*) Dans une lettre ouverte au PDG mi-mai, ces syndicats ont par ailleurs rappelé leur opposition à cet accord, réclamant des dispositions plus favorables.

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