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29 / 08 / 2025 | 40 vues
Cyrille Lama / Abonné
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Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !

Les travailleurs et travailleuses que nos organisations représentent sont en colère. La multiplication des mobilisations sous diverses formes le confirme. Personne ne peut méconnaitre le mécontentement et la fatigue de la population.

 

Représentant.e.s de la CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES, nous nous sommes réunis à Paris ce vendredi 29 août 2025.

 

Les pistes de budget présentées le 15 juillet par le premier Ministre ont été immédiatement et unanimement condamnées par nos organisations.

 

En effet, les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent. Le Gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés…

 

Autant de mesures aussi brutales que profondément injustes.

 

Ce qui creuse la dette, ce sont aussi les baisses d’impôts pour les riches et les 211 Mds d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises !

 

Ensemble, nous alertons solennellement sur ce contexte et la situation de notre pays. Depuis le passage en force du Président de la République sur la réforme des retraites notre pays s'enfonce dans une profonde crise sociale et démocratique.

 

Les inégalités et le nombre de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté explosent, les conséquences du changement climatique se multiplient et ont des impacts directs sur les travailleurs et travailleuses, les fermetures d’entreprises et suppressions d’emplois se multiplient, les services publics sont en crise, les salaires ne permettent pas de vivre dignement de son travail, les travailleurs et travailleuses essentielles attendent toujours reconnaissance et dignité au travail….

 

Plus que jamais, le partage de la valeur et des richesses, la revalorisation des salaires et l’égalité entre les femmes et les hommes sont indispensables.

 

Plutôt que de modifier son projet de budget afin de répondre à la situation inédite du déficit, le premier Ministre a décidé d’une stratégie de diversion en se soumettant à un vote de confiance le 8 septembre. Pour nos organisations, la construction d’un tout autre budget porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale est impérative.

 

Nos organisations syndicales refusent que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une flexibilité accrue.

 

Depuis le mois de juillet, elles se mobilisent dans l’ensemble des entreprises et administrations, dans les territoires et professions en allant à la rencontre des travailleurs et travailleuses afin qu’elles et ils signent la pétition intersyndicale stopbudgetbayrou.fr

 

Aujourd’hui, nos organisations appellent à une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 18 septembre 2025, y compris par la grève et la manifestation.

 

 

Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné. Les exigences sociales doivent être enfin prises en compte !

 

Nous voulons :

  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ;
  • des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ;
  • des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France et des mesures contre les licenciements ;
  • la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
  • une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans.

 

Nous appelons les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser massivement pour changer la donne et gagner des avancées ! Nos organisations restent en contact, conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève et se réservent la possibilité de prendre toute initiative nécessaire.

 

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La totalité des organisations syndicales a décidé d’un appel à la mobilisation interprofessionnelle, y compris par la grève et la manifestation le 18 septembre prochain.

 

Les travailleuses et travailleurs que nos organisations représentent sont en colère. La multiplication des mobilisations sous différentes formes le confirme.

 

Le mécontentement est immense, la facture pèse toujours sur les mêmes, les travailleuses et travailleurs subissent systématiquement des remises en cause de leurs droits et de leur protection sociale, par une austérité et une flexibilité accrue. C’est pourquoi Force ouvrière a déposé dès la fin juillet un préavis de grève pour la période allant du 1er septembre au 30 novembre.

 

Force ouvrière appelle l’ensemble de ses structures, de ses militants et sympathisants à préparer et à rejoindre les actions qui seront décidées, y compris par la grève reconductible. Pour FO, une mobilisation massive est indispensable pour gagner et faire aboutir nos revendications, contre les politiques d’austérité, pour l’augmentation des salaires, du public comme du privé, pour l’abrogation de la réforme des retraites…

 

Par leur mobilisation, les travailleuses et travailleurs exprimeront leur rejet des mesures de violence sociale et leur exigence de justice sociale et fiscale !

Nos organisations syndicales CGT, FO, Unsa et CFE-CGC  représentatives des agents de la RATP, actifs et retraités, rejettent catégoriquement le projet de budget 2026 du Gouvernement, qui menace directement nos conditions de travail et de vie.

 

Construit sur une logique d’austérité brutale, ce texte s’inscrit dans la continuité des attaques sociales subies par les salariés et après le passage en force de la réforme des retraites qui nous coûte déjà deux années de retraite.


Un budget inique qui aggrave les inégalités


L’annonce du « coup politique » par le 1 Ministre, à deux jours du 10 septembre, ne saurait masquer
sa violence sociale par une quelconque diversion politique.

Nous dénonçons entre autres :


-La suppression de jours fériés et de congés payés, réduisant encore le temps de repos des
agents.
-La diminution de la prise en charge des frais médicaux, pénalisant les salariés et les retraités
en cas de maladie.


Déjà fragilisée par l’ouverture à la concurrence du réseau de bus, des restrictions budgétaires
de l’État et de la Région, des économies drastiques seront imposées à la RATP et dégraderont
nos conditions de travail.


Pour nos organisations syndicales, ce budget est inacceptable. Les agents de la RATP ne sont d’ailleurs
pas dupes. On nous demande aujourd’hui de payer une nouvelle fois la facture de choix politiques qui
favorisent les plus riches au détriment des travailleurs.


La dette publique : un prétexte pour sacrifier les services publics


Si la dette est réelle, ses causes sont connues :


- 211 milliards d’euros d’aides publiques captés chaque année par les grandes entreprises, dont
une part significative profite aux actionnaires.
- Les baisses d’impôts pour les plus aisés, qui creusent les déficits sans créer d’emplois ni de
richesse partagée.


Plutôt que de s’attaquer aux conquêtes sociales, le Gouvernement ferait mieux de récupérer les 40
milliards manquants auprès de ceux qui ont bénéficié de ces cadeaux fiscaux.
Mobilisation générale le 18 septembre 2025


Face à cette nouvelle attaque, nos quatre organisations syndicales de la RATP appellent à une journée
de grève et de manifestation massive le 18 septembre 2025 donnant suite à l’appel de l’intersyndicale
nationale. Nous ne laisserons pas détériorer nos conditions de travail et de vie sans réagir.



Les agents de la RATP refusent eux aussi d’être les variables d’ajustement d’un projet d’austérité injuste !


Face aux mesures de régression sociale annoncées, les salariés actifs et retraités de la RATP appellent à une mobilisation massive le 18 septembre 2025.

 

 Pour nos salaires, nos retraites, notre modèle social ! NON à l’austérité imposée 

 

Le gouvernement a choisi de faire payer toujours les mêmes : salariés, précaires, jeunes, retraités et malades !

Les annonces du Premier ministre sont des attaques directes contre le pouvoir d’achat des salariés, des jeunes, des retraités actuels et futurs.

Ce projet doit être abandonné.

Les salariés, avec les organisations syndicales, refusent de payer une fois de plus la facture!

 

Nous appelons à la mobilisation le 18 septembre 2025 aux côtés de toutes celles et ceux qui refusent cette régression sociale et exigeons la construction d’un tout autre budget porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale.

 

Au sein des IEG, le pouvoir d’achat, le partage de la valeur et l’égalité entre les femmes et les hommes méritent un traitement digne de ce nom. La négociation sur l’évolution du Salaire National de Base va débuter et les discussions sur la grille de rémunération, interrompue au printemps dernier, doivent reprendre début 2026.

 

Notre fédération  prévient les employeurs : aucune politique d’austérité salariale ne sera acceptée sur ces deux sujets. Nos refusons toute reprise de négociation sur notre grille de rémunération avec le même mandat employeurs.

Ce mandat était insuffisant et inacceptable, il y a quelques mois, il est d’autant plus aujourd’hui!

 

Nous exigeons des mesures financières conséquentes pour obtenir enfin une grille de rémunération juste et protectrice.

FO Énergie agit auprès des Directions pour que ce message soit entendu et suivi d’effet.

 

Nos revendications salariales sont claires :

- Indexation du SNB a minima sur le SMIC

- +2,5 % minimum en individuel

- Un salaire de branche au GF1 NR1 Échelon 1 = SMIC +20 %

- Réactivation des échelons 1, 2 & 3 et création des échelons 13 & 14

- Un 14e mois statutaire

- Revalorisation de l’astreinte

-  Évolution salariale garantissant au moins le doublement du salaire sur carrière.

 

Avec les salariés, les futurs et les actuels retraités : une même solidarité pour le pouvoir d’achat. Notre organisation syndicale  refuse la désindexation et la baisse programmée des pensions.

Les retraités, déjà frappés par l’inflation et les hausses de charges, doivent voir leur pouvoir d’achat garanti et revalorisé. Nous ne laisserons pas les pensions devenir une variable d’ajustement budgétaire.

 

Notre fédération  s’inscrit pleinement dans le mouvement interconfédéral du 18 septembre prochain et soutient toutes les initiatives de mobilisation sur le sujet du pouvoir d’achat en dehors de toute instrumentalisation politique, religieuse et philosophique.

 

En septembre, FO Énergie et Mines appelle :

- À se mobiliser contre le budget d’austérité

- À exiger une grille de salaires IEG répondant enfin aux revendications des agents

- À défendre ensemble les retraités actuels, les salariés et les jeunes générations

 

Mobilisons-nous pour davantage de justice sociale!

La totalité des organisations syndicales ont décidé d’un appel à la mobilisation interprofessionnelle et à la manifestation le 18 septembre prochain


Le mécontentement est immense, la facture pèse toujours sur les travailleurs, et notamment
les fonctionnaires, qui subissent systématiquement des remises en cause de leurs droits et de
leur protection sociale, par une austérité et une flexibilité accrue.


La fin annoncée de ce gouvernement sonne également le glas des projets de finances et de
financement de la sécurité sociale pour 2026.

 

Quel que soit le gouvernement nous continuerons de combattre ces politiques d’austérité imposées par la Commission européenne, par tous les moyens, y compris par la grève. La FGF FO a déposé un préavis de
grève qui couvre la période du 1er septembre au 31 décembre 2025.


FO Finances avec sa confédération, appelle donc l’ensemble de ses structures, de ses militants
et sympathisants à une journée de mobilisation et de grève le 18 septembre.


La  seule issue est le rapport de force, construit dans la durée pour faire échouer les
projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale. Par leur mobilisation, les
agents exprimeront leur rejet des mesures de violence sociale et leur exigence de justice sociale
et fiscale !