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16 / 01 / 2025 | 40 vues
Didier Birig / Membre
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Inscrit(e) le 17 / 01 / 2013

Désormais utilisés comme un outil de gestion ordinaire, les plans blancs ensevelissent les hôpitaux !

C’est une fois encore sans surprise, que nous  observons  que l’épidémie de grippe qui sévit dans le pays met déjà fortement à mal les services d’urgences, de réanimations et par ce fait l’ensemble des services des établissements de santé, alors même que l’épidémie n’a pas encore atteint son pic !

 

Le déclenchement des plans blancs, (une vingtaine à ce jour) sur l’ensemble du territoire est devenu un mode de gestion routinier pour les directeurs d’hôpitaux et des agences régionales de santé. Pourtant, les plans blancs, il y a encore quelques années en arrière, n’étaient déclenchés que pour faire face à des situations exceptionnelles de catastrophes naturelles, routières, chimiques, etc.).

 

Du point de vue des conséquences, c’est la double peine qui impacte à fois les patients avec des déprogrammations de soins et d’hospitalisations, pouvant par ailleurs accentuer les pertes de chance et la mortalité…et également les personnels par des conditions de travail détestables, se retrouvant à devoir gérer l’ingérable et à faire des choix insupportables dans le déroulé de la prise en charge des usagers.

 

De plus, ces situations maintenant ordinaires, rendent encore plus corvéables les agents hospitaliers qui sont contraints par une obligation absolue de service, de se rendre à leur poste de travail, sans compter l’impact négatif sur la fidélisation des professionnels et l’attractivité des métiers du soin, ayant pour conséquence des démissions en cascade.

 

Dans ce contexte, certains s’estiment compétents pour commenter l’actualité sur les plateaux télévisés, expliquant à qui veut l’entendre que l’hôpital serait principalement victime d’un problème d’organisation.

 

Nous pourrions donc en conclure que la situation sanitaire et sociale ne se serait pas dégradée ces dernières années, que la pénurie médicale, l’insuffisance de professionnels de santé paramédicaux, la fermeture de lits et le fait que la permanence des soins soit assurée à plus de 83 % par le secteur public ne seraient qu’un épiphénomène aux problèmes des hôpitaux.

 

Et pourquoi ne pas rajouter que l’augmentation de plus de 8 millions de français en 24 ans serait également une vue de l’esprit ?!

 

Ce type de commentaires, comme encore entendus hier soir sur BFM, est à l’image de l’absence de décisions politiques qui ont précipité l’hôpital public dans la situation actuelle.

 

Pourtant, notre fédération  n’a eu de cesse de dénoncer les fermetures de lits, l’insuffisance de personnels et la faiblesse des rémunérations, constatant que les gouvernements successifs n’ont aucunement pris au sérieux nos revendications.

 

Et ce n’est pas avec la valse des ministres de la santé, (7 depuis 2022), que la politique de santé va s’améliorer !

 

Encore moins avec le dernier gouvernement où nous n’avons même pas été reçus par l’ex-ministre de la Santé, Mme Darrieussecq.

 

D’ores et déjà, la Fédération  a écrit au nouveau ministre Yannick Neuder pour être reçue et entendue sur nos revendications prioritaires pour améliorer la situation des hospitaliers avec notamment en point d’orgue, les ratios soignants/soignés, la protection sociale complémentaire, la réouverture de lits, l’ouverture de places en institut de formation paramédicale et pour financer cela un ONDAM à + 10 %.

 

À cet instant le cabinet du ministre n’a pas encore répondu à notre souhait d’entrevue. Qui mieux que les organisations syndicales représentant TOUS les agents connaît la réalité du terrain ? Les agents de la FPH ne sont apparemment pas la priorité des gouvernements qui se succèdent, c’est pourquoi nous ne siégerons pas au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière tant que le ministre ne nous aura pas reçu.

 

Notre fédération  soutient l’ensemble de ses structures syndicales dans le combat qu’elles mènent sur le terrain y compris par la grève, elle enjoint ses syndicats à continuer à préparer le terrain permettant de porter les revendications.

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Notre fédération vient d'être informée, par plusieurs canaux concordants, de la volonté des pouvoirs publics de réduire drastiquement le nombre de places d’étudiants infirmiers soumis au choix dans parcoursup pour l'année 2025. En région PACAC, les établissements hospitaliers se sont vus notifiés une baisse programmée de 550 places pour 2025 ! D'autres régions ont été également informées des mêmes orientations (Occitanie, …). En cause, l’arrêt des financements de l’État en direction des Régions pour financer l’augmentation des places émanant de l’accord du Ségur de la santé. Ces décisions sont tout autant irresponsables qu'inadmissibles ! Si elles sont maintenues par l’État et les Conseils Régionaux, il faudra que l’ensemble des décideurs en rendent compte devant les Français ! À l'heure où une (simple) épidémie de grippe paralyse l'ensemble de nos structures hospitalières par faute d’insuffisance d'effectifs et de lits d'aval, cette annonce résonne comme un coup de massue incompréhensible qui aura pour effet à moyen terme de plonger l'hôpital plus encore vers le chaos ! C’est pourquoi, La Fédération FO SPS enjoint le gouvernement au maintien des moyens mis en œuvre dans le cadre du Ségur de la santé, la suppression de ces moyens financiers aurait un impact particulièrement désastreux sur le nombre de place en institut de formation infirmier (IFSI), ceci dès la rentrée 2025 et pour les années suivantes. En conséquence, il est impérieux que ces moyens soient déployés en direction de l'ensemble des Régions, afin de leur permettre le maintien du nombre d’étudiants. Les postes non pourvus d’infirmiers à ce jour au sein des établissements de santé engendrent des fermetures de lits, de services, et notamment l’incapacité des établissements à répondre aux besoins de la population ainsi que l’aggravation des conditions de travail des personnels dans l’ensemble des établissements publics de santé. Au regard de cette situation, forte de son expertise et de sa connaissance du terrain, la Fédération FO a été auditionnée il y a quelques mois, dans le cadre des travaux parlementaires, sur la proposition de loi instaurant la mise en place de ratios soignants/soignés. Nous venons d’apprendre que cette PPL JOMIER, sera discutée le 23 janvier à 9H00 à l’Assemblée Nationale. Nous serons présents dans l’hémicycle pour écouter les débats. Si ce projet de loi - qui reprend une revendication fédérale de 2016 - était adopté, cela serait une avancée dans la résolution à long terme des problèmes d’effectifs et aurait un impact direct sur la qualité des soins et les conditions de travail qui deviendraient acceptables pour tous les personnels des hôpitaux et des EHPAD. A suivre......

Ayant échappée à la censure après le discours de politique générale du Premier Ministre, la presse se fait écho de nombreuses orientations qui seraient présentées dans le cadre du Projet de Loi de Finances (PLF) et le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) qui vont être soumis à l’Assemblée nationale dans les prochains jours.

 

Si les réductions budgétaires passent de 60 à 40 milliards, les annonces d’un ONDAM hospitalier à 3,6 % restent très insuffisantes et maintiendront une nouvelle fois notre système de soins dans une année de galère, une de plus, une de trop !!

 

En effet, même les employeurs du secteur revendiquent au minimum 6 % d’augmentation pour passer l’année sans fermer de lits, pouvoir payer les factures énergétiques, des fournisseurs dans des délais raisonnables, et avoir surtout un début de politique dynamique pour fidéliser les agents et embaucher ceux qui nous manquent pour réouvrir des lits qui nous manquent cruellement.

 

À 3,6 % rien ne va changer, d’autant que le problème de financement de la CNRACL n’est pas réglé, que l’inflation est toujours d’actualité, que certaines mesures du Ségur n’ont pas de financements fléchés, et que l’activité a tendance à croître inexorablement.

 

Si l’abandon des 2 jours de carences supplémentaires est une bonne nouvelle de justice sociale au regard des vrais éléments chiffrés sur le sujet, le maintien des 90 %, qui rapporterait 1 milliard d’économies à l’Etat, reste tout juste inacceptable !

 

Quant à l’idée même de travailler plus pour gagner autant avec l’instauration d’une deuxième journée de solidarité, pour FO c’est NIET !

 

Depuis plusieurs années, les gouvernements se succèdent, mais c’est toujours le même refrain, sur la nécessité d’apporter des moyens supplémentaires à l’hôpital public qui est présenté de concert en très grande difficulté, par tous les partis politiques sans que cela se traduise dans les faits !! Une fois de plus avec une augmentation de 3,6 % ce sera encore une fois le cas !

 

La Fédération FO SPS sera présente jeudi matin à l’Assemblée nationale pour écouter les débats sur la PPL Garot qui serait, si elle est votée, une avancée permettant d’instaurer des ratios soignants/soignés dans l’avenir.

 

La Fédération FO-SPS porte cette revendication depuis 2016 ! Nous attendons d’être reçus par la Ministre et/ou le Ministre de la Santé afin de déposer toujours et encore les revendications Force Ouvrière sur l’abrogation de la réforme injuste des retraites, l’augmentation des salaires par la valeur du point d’indice pour tous, la refonte nécessaire des grilles indiciaires de rémunération absolument nécessaire pour l’ensemble des catégories, le CTI pour tous ceux qui ne l’ont pas encore perçu, etc… Le secrétariat fédéral