La qualité de vie au travail (QVT) ne se décrète pas, elle se co-construit. Cela paraît évident mais nous n'y sommes pas encore dans de nombreuses entreprises.

C'est le constat qui a guidé la réflexion de l'union régionale CFE-CGC d'Occitanie et qui a permis d'aboutir à une proposition concrète pour prévenir les risques psycho-sociaux (RPS) et favoriser une bonne QVT dans les entreprises. Cette proposition sera portée par les représentants du syndicat dans le cadre des groupes de travail organisés par la DIRECCTE d'Occitanie et visant à mettre en place le troisième plan  régional de santé au travail de la région au premier trimestre 2017.

Une solution gagnant-gagnant tant pour une entreprise que pour ses salariés

La proposition est simple : accompagner la mise en place d'un indicateur social sur la QVT dans chaque entreprise pour allier performances économiques et performances sociales. Cet indicateur regrouperait différents indicateurs sociaux connus par l'entreprise (par ex. : taux d'absentéisme, taux de démission...) ainsi qu'un questionnaire  sur la QVT préalablement co-élaboré. Par le biais d'un « scoring », chaque entreprise pourrait alors se situer et décider d'actions correctrices à mettre en œuvre en concertation avec les partenaires sociaux. Les actions correctrices pourraient être financées directement par les entreprises ou par le biais de dispositifs spécifiques tels que le CICE offrant (au passage) des contreparties concrètes et mesurables à l'investissement public.

Développer la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)

Les enjeux d'un tel dispositif sont importants : réduction de l'absentéisme, prévention primaire des RPS, développement de l'équilibre vie privée/vie professionnelle, amélioration de la qualité de vie au travail et par là même développement de la RSE et d'un dialogue social constructif.

En bref : concilier performances économiques et sociales pour redonner du sens et des perspectives à notre société.

Consultez la proposition en deux clics.